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Grâce à des plans de restructuration ambitieux, certains constructeurs ont réussi à passer sous la barre symbolique de trente salariés pour 1 000 voitures produites. Quant à la moyenne mondiale, elle s’établit à 45 employés, contre 48 en 2012. Les marques généralistes ont compris qu’il fallait limiter au maximum les coûts fixes tout en produisant plus. Mais cette embellie pourrait être de courte durée. La faute à la hausse exponentielle des dépenses en R&D. En moyenne, elles s’établissaient à 10,1 % du chiffre d’affaires total du secteur, un record. Une tendance qui devrait se poursuivre tant les constructeurs font de la voiture du futur, la priorité. Et pour cause, l’enjeu est de taille. Sortir en premier le modèle qui révolutionnera un marché qui n’a que peu évolué depuis ses origines permettra à l'heureux élu de gagner des parts de marchés sur ces concurrents. Les deux technologies qui concentrent les investissements sont, sans surprise, la voiture électrique et la voiture autonome. A ce petit jeu, les marques françaises sont bien placés. La marque DS Automobiles affiche ainsi un positionnement premium porté par l’innovation. Dernière consécration en date, le moteur essence 1.2 l turbo PureTech de DS Automobiles a été nommé « moteur de l’année 2017 ». La concurrence est néanmoins dure. La voiture autonome attise les convoitises avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme Google ou Apple. Des alliances sont néanmoins à prévoir car pour le moment, ces mastodontes n’ont pas encore les ressources nécessaires pour produire en masse. Affaire à suivre donc...