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Happy when

Publié le 29 juin 2008 par Domino
3h50, je termine un boulot... j'entends respirer mon fils doucement dans la nuit.
Je sens l'insomnie pointer le bout de ses doigts.
Pourtant dans 4 heures maximum il va falloir assumer une journée trépidante avec petit enfant, copines, parc, piscine.
Coulerais-je ?
Pourtant mon esprit se tient immobile à contempler les mêmes yeux.
À ne toujours pas comprendre ce qu'il y a au fond. Mais à finir par me dire : est-ce si important ?
Si je souris, il sourit.
Si je ne sais pas, ça devient opaque et se mure.
En cela je finis par ne plus être comme une fille qui veut toujours savoir, connaître, expliquer.
Peu m'importe la cause, l'effet est là.
Je finis par vivre comme un garçon : dans le présent, jamais dans la séduction.
Je ne vais pas le voir pendant des semaines et dès le premier regard je retombe dans ce puit sans fond.
J'ai immédiatemment fixé mes pieds pour éviter ce piège. Enfoncé puérilement mes poings serrés dans mes poches et immédiatemment décrété que j'avais autre chose à faire. Rendu ma voix sèche mais ai été obligée de le laisser se pencher vers moi, vu le bruit assourdissant qui nous entourait. Bien obligée aussi de me pencher vers lui pour répondre.
Rendu compte que ce foutu t-shirt en V s'ouvrait bien trop grand.
Pris la fuite.
Les lois de l'attraction.
The Pastels "Hitchin'A"
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