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Le marché des « midcaps » est sous-valorisé

Publié le 27 juillet 2017 par Vincentpaes
Le marché des « midcaps » est sous-valorisé Le marché des « midcaps » est sous-valorisé
Autres articles Par ailleurs, le marché européen des petites et moyennes capitalisations offre une grande hétérogénéité d’un pays à l’autre. Aussi, afin de repérer les valeurs les plus attractives, il est préférable de disposer d’un outil de « screening » quantitatif efficace, capable de couvrir cet univers de plusieurs centaines de sociétés. Une base de données exhaustive doit permettre de sélectionner les valeurs offrant à la fois des perspectives de croissance intéressantes, un rendement élevé, un bilan solide et dont le titre bénéficie d’une liquidité suffisante pour que des arbitrages puissent être réalisés au moment opportun.
 

En 2016, les grandes capitalisations européennes avaient légèrement surperformé (de 2% environ) les petites et moyennes capitalisations, mais depuis le début de l’année 2017, les « smids » (contraction de « small & midcaps ») réalisent de meilleures performances en Bourse que les « large caps » (à +10,48% au 30 juin pour le MSCI Europe Small Cap contre +6.68% pour le MSCI Europe). Leurs bénéfices avaient d’ailleurs davantage progressé, l’année dernière, que ceux des « large caps ». Les économies européennes connaissent des conditions plus favorables (les indices PMI sont bien orientés), portées par la diminution du risque politique (élection d’Emmanuel Macron en France). Or, les valeurs moyennes sont davantage exposées aux marchés domestiques de la zone euro. Ces entreprises sont également plutôt tournées vers des activités cycliques, qu’elles soient industrielles ou technologiques. Très présentes sur les marchés de « niches », les valeurs moyennes subissent de façon moins marquée les aléas de la conjoncture globale. Un phénomène qui n’est pas toujours reconnu à sa juste mesure par le marché.
 
    En résumé, les conditions macro et microéconomiques demeurent favorables à l’univers des petites et moyennes capitalisations. Malgré leur hausse récente, les niveaux de valorisation restent tout à fait raisonnables. De nombreuses opportunités existent encore, notamment sur les valeurs françaises, espagnoles ou irlandaises. A condition de pouvoir passer au peigne fin cet univers très riche et souvent insuffisamment couvert par les analystes spécialisés.

A propos de l'auteur : Charles Anniss est gérant de portefeuille petites et moyennes capitalisations chez UBP.

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