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Terrace Martin presents the Pollyseeds « Sounds Of Crenshaw Vol. 1 » @@@@

Publié le 15 juillet 2017 par Sagittariushh @SagittariusHH
Terrace Martin presents the Pollyseeds « Sounds Of Crenshaw Vol. 1 » @@@@ - Soul/R&B/Jazz/Funk

Terrace Martin presents the Pollyseeds « Sounds Of Crenshaw Vol. 1 » @@@@

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Au début, Terrace Martin était connu pour n’être qu’un simple producteur westcoast comme les autres, léguant ses travaux pour des grands noms comme Snoop Dogg, 9th Wonder, Murs, Kendrick Lamar… C’est avec son superbe projet perso 3ChordFold qu’on a réellement mesuré son immense talent de musicien/auteur/producteur, de sa vision de la musique. Son travail aura été salué une fois que le grand public l’a découvert pour sa participation significative sur To Pimp a Butterfly de Kendrick. Fort de cette estime grandissante, il sort son projet Velvet Portraits sur son label tout neuf, Sounds of Crenshaw Records. C’est le nom du premier volume de cet album des Pollyseeds, le groupe qu’il vient de former.

Au carrefour du rap westcoast, du jazz, du r&b et de la nusoul, il y a cet îlot de douceur qu’est Sounds Of Crenshaw Vol. 1, la crème de la crème. Toutes les conditions sont réunies pour passer un très agréable moment, pour une soirée d’été comme d’hiver. Les auditeurs à l’oreille affûtée remarqueront l’influence de DJ Quik sur « Intentions » (avec le rappeur Chachi) et le clin d’oeil à El DeBarge, les mordus de r&b auront senti les vapeurs enivrantes de « Funny How Time Flies » de Janet Jackson sur cette reprise onctueuse avec monsieur Robert Glasper. Quelle douceur mais quelle douceur! Oh, et ce downtempo envoûtant « Your Space« , qui arrive après le smooth « Up & Away » et  « Wake Up« , un écrin de purté qui se suffit à la magie du sax’ avec du piano comme accompagnement.

Les mélodies de saxophone portent bien la signature de Terrace Martin, il faut dire qu’il a beaucoup de style. Ainsi qu’au chant, puisqu’on entend sa voix transformée par le vocoder sur pas mal de passages, notamment le final « Don’t Trip« . C’est quand même la grande classe comparé à l’autotune. Je m’exclame à nouveau : quelle douceur infinie ! Vivement le volume 2!


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