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Critique Ciné : Rattrapage (2017)

Publié le 18 août 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Rattrapage // De Tristan Séguéla. Avec Anthony Sonigo, Jimmy Labeeu et Tanguy Onakoy.


Bon le BAC c’est fini depuis un bout de temps et les rattrapages également. Du coup, sortir en plein mois d’août un film comme celui-ci n’a pas vraiment de sens et cela ne colle pas très à l’actualité. Porté par un casting de jeunes que l’on a déjà vu dans d’autres comédies françaises comme Anthony Sonigo (Les Beaux Gosses) ou encore Jimmy Labeeu (Tamara), la petite comédie tente de se faire une place tant bien que mal dans ce mois d’août un peu pauvre.. En allant voir Rattrapage, je dois avouer tout d’abord que je m’attendais à bien pire. Notamment car 16 ans ou Presque, le dernier film en date du réalisateur n’était pas spécialement brillant. Après le flop de ce film, il tente à nouveau l’expérience en mélangeant tout un tas de trucs que l’on a déjà vu cette année (notamment Gangsterdam) mais en beaucoup moins bon que l’on ne pourrait l’imaginer. On sent l’inspiration aussi venue de Very Bad Trip, mais c’est un peu too-much. Alors que le film est influencé par le cinéma comique américain d’Hollywood, la mise en scène se veut énergique et oublie alors son cerveau un peu à l’entrée de la salle obscure. Mais sans trop savoir pourquoi au départ, je n’ai pas passé un si mauvais moment que ça.

Guillaume et ses amis ont prévu d'aller au plus grand festival de musiques électroniques du monde pour fêter leur bac sauf que... Guillaume est au rattrapage et qu’il devra réviser tout le week-end ! Seul à avoir le permis pour conduire sa bande d'amis, ces derniers arrivent à le convaincre de ne rien dire à ses parents et de venir quand même. Ils promettent de l’aider à étudier sur place. Un plan imparable… Enfin… c’est ce qu’ils croyaient.

Du coup, Rattrapage fait peut-être partie de ces plaisirs coupables que l’on n’a peut-être pas envie d’assumer mais qui se laisse regarder sans trop de mal. Il y a bien entendu les poncifs du genre et des blagues un peu lourdes sur les bords (notamment la séquence des secouristes du festival) mais d’autres trucs qui m’ont fait rire (notamment le personnage de Jesus ou encore le passage dans un commissariat belge). Le casting ne brille pas forcément, que cela soit les adultes ou bien les jeunes mais Anthony Sonigo tente de se faire une place là dedans comme s’il était surtout là pour ne pas se faire oublier des producteurs. Pourquoi pas après tout mais c’est Ramzy en prof de philo que je retiens le plus dans ce film. Ce qui peut paraître étrange puisque le personnage n’est pas très présent dans le film (à peine 10 minutes). Finalement, on peut partir du constat qu’il ne sert pas à grand chose de payer sa place pour aller voir cette comédie qui ne démérite pas mais ne mérite peut-être pas de débourser 10 euros au cinéma. Les plus jeunes iront voir ça avec leurs potes et passeront un bon moment (même si les salles de cinéma ne sont pas bondées et que j’ai vu ce film un peu tout seul).

Note : 4.5/10. En bref, Rattrapage se regarde sans trop de déplaisir même si on est loin du film immanquable.


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