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Samedi 21 juin fête de la musique

Publié le 29 juin 2008 par Zguignou


Grosse scène ce samedi. Le Ricard Live, place Denfert Rochereau à Paris. Samedi 21 juin fête de la musique
Samedi 21 juin fête de la musique


Je n’irai pas par quatre chemins : c’est la plus grosse scène qu’il nous ait été donné de faire. On balance les premiers. L’arrivée sur la place, bouclée pour l’occasion donne un avant gout de la soirée : démesurée. Patou est rassuré, l’année dernière il paraît que la console façade était perchée en haut d’une sorte de grue, cette année, elle est a même le sol. Quand on a le vertige, c’est mieux. Ben est ravi, il a l’intégrale de son plan de feux… ca promet. Le concept Ricard Live est nomade : toutes les infrastructures sont des camions qui se transforment en loges, bar ou scène ! Il paraît que l’été, ils font le tour des plages… Les moyens mis en œuvre laissent rêveur… Les balances se déroulent tranquillement quelques curieux nous écoutent…
Les coulisses du Ricard Live. Le micro de l'appareil prend très cher a chaque coup de grosse caisse.

Les balances, quand il y a des gens qui écoutent ,c’est toujours plus marrant. Le musicien peut vraiment montrer ce qu’il sait faire au monde entier et impressionner le badaud. Malheur a celui qui n’envoie pas la purée ! Le timide se fait immédiatement reléguer aux oubliettes. Le catering est excellent, c’est la belle vie au Ricard Live, le cuistot défonce. Il a un petit style Eddy Mitchell du sud, genre bougon sympa. Il m’appelle « p’ti gars ». La deuxième fois que j’ai affaire a lui, on échange quelques mots ,puis il me dit : « dis donc, p’ti gars, va falloir arrêter de sourire tout le temps parce que ca va m’énerver ». Je lui a fait mes plus grands sourires a chaque fois que je l’ai recroisé.
Je rentre chez moi en train, pas question de bouger la voiture et de revenir ici à 20H, c’est mission impossible. Le plan c’est de bouffer et de regarder le match après, quart de finale de l’auro, Pays-Bas/Russie, ca promet.
Je me pointe vers 20h15 place Denfert, il y a un monde dingue. Dans le métro, c’était déjà n’importe quoi, mais là… Ca m’a rappelle pourquoi je m’étais juré de ne jamais retourner à Paris le jour de la fête de la musique. Si on aime les bains de foule, c’est le moment. Heureusement, on est pas à plaindre, nous avons un espace VIP ou le nombre de personnes au mètre carré reste décent. Y a quand même du monde, rassurez vous.Le concert débute par Hey,hey my, bon groupe de rock , poursuit avec Moriarty, sensation du moment. C’est vrai que leurs morceaux sont excellents, et pour ne rien gâcher, leur univers scénique est bien pensé. Il y a un monde incroyable : 15 000 personnes selon les organisateurs. Ca enchaine avec Deportivo. Pendant ce temps la on déambule dans l’espace VIP, ou les gens sont désespérés : on y sert que du Ricard -mais gratuitement -( au moins 5 personnes me demandent ou est ce que j’ai eu ma bière !!), on va jeter un coup d’œil au concert, on discute, on essaie désespérément de faire fonctionner la télé dans les loges. Pas de match de foot ce soir. On se change. On se prépare à monter. Il y a un peu d’attente. En plus Deportivo traine un peu et dépasse sur les horaires… Ca c’est chiant, parce qu’on va devoir supprimer un morceau. On joue déjà pas longtemps, alors… On s’énerve un peu. Et ca traine, ca traine, ca traine. Le chanteur effectue une sortie on ne peut plus ridicule en s’asseyant derrière la batterie, jouant 30 sec de n’importe quoi et termine en balançant le siège batterie par terre d’un air fâché. L’attitude rock, quoi. Les guignols sortent de scène et Thibault, visiblement plus agacé qu’il ne le paraissait, assassine d’une phrase méprisante le bassiste. Le ton monte. De toute façon , il faut qu’on y aille. Changement de plateau.

Changement de plateau. Pour les amateurs de vidéos ou il ne se passe pas grand chose.

 Devant 15 000 personnes qui attendent que ca recommence tout de suite, c’est un peu relou. En bas, ca monte toujours légèrement. Les Deportivo sont allé le dire a la maitresse, qui nous fait savoir qu’elle ne veut pas d’embrouilles sur son festival. C’est eux qu’ont commencé de toute façon, même pas mal. C’est dans cette bonne vibe que nous débutons ce concert.
Debut du concert. Notez le son exceptionnel de mon appareil photo.




 Pour faire bref c’était FAT. Enorme. Chanmé. Le meilleur : on a forcé le rappel, initialement interdit, mais il y a eu un tel bordel a la fin qu’ils ont été contraints de nous laisser y retourner. Il y avait ce feu, non loin de la scène, en plein milieu du public, qui passait au vert, au rouge, puis au vert, et au rouge, non stop. Je l’ai souvent regardé celui là. Il faut plier fissa, les gars du Ricard Live n’ont pas envie de se coucher a 8h du mat. On a le temps de se faire passer un peu de crème par l’organisation : première fois que les gens restent aussi tard, extraordinaire, etc,etc. La routine pour nous ☺. L’affaire Deportivo est presque classée, même si ca aurait pu en venir aux mains en descendant de scène, j’y ai cru quelques instants en voyant tout le groupe au pied de la scène avec des têtes de méchants, et puis… rien.
Soirée mémorable, c’est sur !



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