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Cinéma : "Noces" et "Mustang", deux façons de raconter l'oppression des femmes

Publié le 18 septembre 2017 par Paulo Lobo
Sans le faire exprès, j'ai vu pratiquement l'un à la suite de l'autre deux films qui abordent le même sujet à travers deux prismes différents. "Noces" de Stephan Streker et "Mustang" de Deniz Gamze Ergüven mettent au centre de leur propos la coutume des mariages arrangés (pour ne pas dire forcés), le premier au sein de la communauté pakistanaise en Belgique, le deuxième dans un village reculé de Turquie. Une tradition archaïque qui évidemment met à mal notre humanisme et notre modernité occidentale.
Mais les deux films ne m'ont pas remué de la même façon.
"Mustang" m'a véritablement emballé, tant c'est une vraie oeuvre de cinéma, poétique, légère, inspirée, surprenante. Et subliment filmée, racontée et interprétée.
Par contre, "Noces" m'a passablement ennuyé, j'ai trouvé que c'était un film plutôt laborieux et scolaire, sans grâce ni émotion. On perçoit constamment les ficelles et la volonté de démonstration derrière la narration. Dès le début, on comprend comment va se dérouler l'histoire et même qui va faire quoi. Les personnages sont enfermés dans leurs carcans. Sous couvert de "non dénonciation", les deux idéologies qui se font face sont caricaturées à grands coups de stéréotypes, et très vite l'exercice m'est devenu pesant.

Cinéma

Mustang : poétique, drôle et enragé


Cinéma

Noces : pesant, prévisible et enragé



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