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Pris au piège (2017) ★★★☆☆

Par Olivier Demangeon @critiks_moviz
PRIS AU PIÈGE (2017) ★★★☆☆

Synopsis : 9 heures du matin. Des clients qui ne se connaissent pas prennent leur café dans un bar de quartier, quand l'un d'entre eux est tué net sous leurs yeux par la balle d'un sniper. Ils réalisent alors qu'ils sont dans sa ligne de mire, se retrouvant de fait prisonniers du bar et en danger de mort. Le compte à rebours est lancé pour trouver le moyen de s'échapper !

Origine du film : Espagne
Réalisateur : Álex de la Iglesia
Scénaristes : Álex de la Iglesia, Jorge Guerricaechevarría
Acteurs : Mario Casas, Blanca Suárez, Alejandro Awada, Carmen Machi, Terele Pávez, Joaquín Climent, Secun de la Rosa, Jaime Ordóñez
Musique : Carlos Riera, Joan Valent
Genre : Drame, Horreur, Thriller
Durée : 1 heure et 42 minutes
Date de sortie : 26 août 2017 (VOD - France)
Année de production : 2017
Sociétés de production : A Pokeepsie Films, Nadie es Perfecto, Atresmedia Cine
Distribué par : Sony Pictures Releasing, Koch Media
Titre original : El bar
Notre note : ★★★☆☆

Notre commentaire : " El Bar " ou " Pris au piège " pour la distribution française, est un thriller espagnol datant de 2017, dirigé, produit et co-écrit par Álex de la Iglesia, à qui l'on doit également " My Big Night " (2015). Les acteurs principaux sont Mario Casas, qu'on a pu voir dans " L'Accusé " (2016), Blanca Suárez, qu'on a pu voir dans " Off Course " (2015), Alejandro Awada, qu'on a pu voir dans " Gone Fishing " (2012), Carmen Machi, qu'on a pu voir dans " Skins " (2017), et Terele Pávez, qu'on a pu voir dans " Witching & Bitching " (2013).

Un groupe de personnes complètement différentes est pris au piège à l'intérieur d'un café à Madrid, puisque quiconque tente de partir est immédiatement abattu par un tireur d'élite inconnu. Peu à peu, l'atmosphère à l'intérieur de l'espace clos devient insoutenable. Les uns accusant les autres de tout et n'importe quoi. Cette tension fait apparaître la véritable nature des personnes.

Les premières minutes de ce métrage nous font penser à " Phone Game " (2003) de Joel Schumacher, où l'on pouvait voir Colin Farrell se retrouver coincer dans une cabine téléphonique menacé par un sniper prêt à l'abattre s'il ne coopère pas. Mais passé ces premières impressions, on bascule dans tout autre chose. Une forme de hui-clos dans lequel on va pouvoir découvrir chacun des protagonistes, chacune des personnes coincées dans cet endroit restreint. Ces personnes vont se passer au crible et ainsi régler, au passage, quelques différends, en vidant leur sac. Mais un individu que tout le monde avait zappé va sortir des toilettes venant tout remettre en question.

C'est le moment de la petite pointe d'horreur du film. Les éléments ainsi portés à notre connaissance nous projettent dans un autre métrage ibérique, soit " REC " (2007) Paco Plaza, Jaume Balagueró. Mais au lieu de se retrouver dans un grenier, l'action de la deuxième partie de " Pris au Piège " va se dérouler dans une cave, pour se terminer dans les égouts. L'ensemble est une manière incroyable, novatrice et complexe de raconter une histoire, de montrer des émotions, de la peur, de l'amour et de l'instinct supérieur de vouloir rester en vie.

En fait, il y a très peu de défauts à souligner dans ce film, la réalisation est propre, avec de nombreuses secousses, de nombreux rebondissements, permettant ainsi aux spectateurs de rester en alerte en attendant le nouvel élément qui va faire évoluer l'histoire. En fait, à l'exception de la fin qu'on peut finalement anticiper, l'ensemble est assez original et inattendu. Un thriller psychologique tendu sur la nature humaine, avec une pointe de brutalité et d'égoïsme.

" Pris au piège " a fait l'objet d'une édition en DVD ainsi qu'en Blu-ray, paru le 5 septembre 2017 chez Arcadès. Pour de plus amples renseignements, n'hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.

En conclusion, " Pris au Piège " est un bon thriller disposant d'une histoire originale dont l'intrigue évolue rapidement au fur et à mesure qu'on avance dans le développement. On bascule rapidement dans le hui-clos où la nature de chacun va pouvoir s'exprimer. La distribution offre de bonnes prestations, et c'est finalement le trio Mario Casas, Blanca Suárez et Jaime Ordóñez, qui par la force des choses, se positionnent au-dessus du lot par leur performance. La photographie n'offre que peu de choses, se limitant à une pièce faisant office de petit bar, sa cave et les égouts. Un film sympathique comme on peut régulièrement en rencontrer dans le cinéma hispanique.

Bande-annonce :

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