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[Dossier] Les 10 meilleurs papas du cinéma

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Dossier] Les 10 meilleurs papas du cinéma

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Certes, il aurait été plus logique de publier un tel top à l’occasion de la fête des pères en juin, mais un heureux événement survenu au sein de l’équipe de On Rembobine justifie malgré tout sa parution aujourd’hui. Alors, en attendant un top des meilleurs mamans (Carrie ? Psychose ?), voici une sélection 100% subjective des meilleurs papas de cinéma : les bons, les brutes et les truands !

Le Père de la Mariée (Charles Shyers, 1991)

Steve Martin a incarné plusieurs fois le papa idéal à l’écran – belle ironie sachant qu’il n’a jamais été papa à la ville. Le monologue qui ouvre le film tirera quelques larmes d’émotion à tous les parents du monde dont les enfants grandissent forcément trop vite. Zut, rien que d’y repenser, je sens que ça vient…

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Portrait craché d’une famille modèle (Ron Howard, 1989)

Steve Martin encore ! Le film choral de Ron Howard dresse un portrait doux-amer de la famille (américaine), sans vulgarité mais sans hypocrisie non plus. Sorte de « Woody Allen Light », Portrait craché d’une famille modèle fait preuve d’une justesse et d’une sensibilité rares pour une simple comédie. Et le grand-père, incarné par Jason Robards, de livrer un constat accablant de la vie: « Être parent, c’est comme le cul de tante Edna : ça n’en finit jamais et ça fait toujours peur. »

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Treize à la Douzaine (Shawan Levy, 2003)

Steve Martin – et de trois ! Certes, le film est parfaitement inoffensif et cette famille Vontrapp moderne n’a même pas à échapper aux soldats allemands. Mais un papa qui arrive à gérer 13 enfants, c’est un peu un super-héros. Le tout se boit comme du petit lait – à regarder un dimanche après-midi en famille, sous un plaid, pendant les vacances de Noël de préférence.

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Rocky Balboa (Sylvester Stallone, 2007)

Pas seulement pour faire plaisir à notre rédac’chef Gilles ! Il faut reconnaître que même si Rocky a raté quelques trucs avec son fils (tout comme Stallone avec son regretté fils Sage qui jouait justement son « rôle » dans Rocky V), leur conversation dans ce 6ème film vaut toutes les leçons de vie. Alors qu’on croit que Rocky va demander pardon à son fils pour ce que sa célébrité lui a fait endurer durant sa jeunesse, l’Etalon Italien enfonce au contraire le clou et lui délivre un uppercut avec cette tirade que Gilles aurait voulu se faire tatouer sur un biceps si il les avait eu assez gros: « la question n’est pas de savoir si tu peux cogner, mais de savoir combien tu peux encaisser et continuer d’avancer » (et oui, ça fait long quand même… Mais tant pis : un genou à terre, les mecs. On se prosterne devant Sly, notre idole à toutes et à tous !

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La Course au Jouet (Brian Levant, 1996)

Le « film de la honte » pour notre Gilles. Mais vu qu’il assume à 200% (voir son article ici), la honte s’efface et n’entache même pas son statut de cinéphile averti ! Et puis, Arnold en super-papa prêt à en découdre pour trouver LE cadeau de Noël idéal pour son fils, c’est quand même quelque chose ! Un fiston interprété par Jake Loyd et qui était parait-il si capricieux qu’il aurait menacé de décimer une famille entière d’hommes des sables toutes les heures si le Père Noël ne lui avait pas ramené son Turbo Man le 25 décembre au matin. Le plus gros problème de cette comédie familiale, c’est qu’elle aurait du être interdite aux enfants de moins 10 ans qui croient encore au Père Noël, vu qu’elle n’essaie même pas d’entretenir le doute sur le sujet ! Mais si Arnold devait se frotter à Santa, on sait bien que ce dernier prendrait la raclée de sa vie !

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Les Ailes de l’Enfer (Simon West, 1997)

Dans la vraie vie, Nic Cage est tellement fan de comics qu’il a nommé son fiston d’après le nom extra-terrestre de Superman, Kal-El. Dans Les Ailes de l’Enfer, c’est lui le super-héros. Après avoir passé 8 ans en prison sans avoir jamais vu sa fillette née juste après son incarcération, Cameron Poe (Nic Cage, permanente impec) est prêt à tout accepter à bord de l’avion qui l’emmène vers la liberté : personnel peu prévenant, confort spartiate, isolation acoustique rudimentaire et turbulences à gogo… MAIS !!!…. HORS DE QUESTION QUE L’ON TOUCHE AU LAPIN QU’IL A ACHETÉ POUR L’ANNIVERSAIRE DE SA FILLE ! Autant on veut bien être gentil, autant il faut parfois savoir s’affirmer…

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Over The Top (Menahem, Golan, 1987)

Stallone exhibe ses biceps, astique son gros camion et apprend à son fils le sens des vraies valeurs en l’espace de 3 jours et un peu plus de 3000 bornes parcourues. Souvent embarrassant au point de vous titiller les « poils de la honte » (ces frissons qui vous prennent lorsque vous ressentez un malaise face à une personne se ridiculisant à son insu), Sly y met quand même tout son cœur. Un échec critique et commercial qui confirme que très souvent, les spectateurs n’ont pas envie de voir leurs idoles s’enquiquiner de responsabilités parentales. Le jeune public veut ses héros « libres » et insouciants… Gageons que si la petite fille de Logan avait réellement été la fille de Super Jackman, le public n’aurait peut-être pas tant plébiscité le film…

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Commando (Mark L. Lester, 1985)

Contre-exemple de ce que nous avancions à propos de Over the Top ci-dessus, Commando présente Arnold en mode Papa-Gâteau-qui-doit-libérer-la-fille-de-Tony-Danza-prise-en-otage-par-des-anciens-copains et pourtant, ce fut un carton ! Sauf que Mark Lester a la bonne idée de condenser toute la mièvrerie potentielle du scénario dans les 5 premières minutes du film, lors d’un générique tellement acidulé qu’il collerait du diabète à Winnie l’ourson. Le tout sur une musique en décalage complet (rythmique au suspense insoutenable) accompagnant un montage tout ce qu’il y a de plus bucolique. Une telle incohérence tonale confine au pur génie ! … Et fournit un catalogue assez complet de tout ce qu’il faut faire pour amuser sa fille de 12 ans : nourrir une biche, se coller son miko dans le nez, la balancer à la flotte dans la rivière, aller voir des films rigolos au cinoche,… Arnold, les papas du monde entier te disent merci !

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Il était Temps (Richard Curtis, 2013)

De Richard Curtis, tout le monde connaît et adore Love Actually. Dommage dès lors que personne n’ait réservé meilleur accueil à Il était Temps qui, via un habile et très pertinent argument basé autour du voyage dans le temps, livre une réflexion absolument magnifique sur le passage de témoin au sein d’une la famille ; ou comment, en devenant parent, on se rapproche des siens, bien après qu’ils nous aient quittés. Bill Nighy est parfait en papa à priori farfelu, dont la seule envie est de profiter de sa famille. C’est tout et rien à la fois. Un film bouleversant par un réalisateur/scénariste qui se met à nu pour communiquer les émotions les plus pures qui soient… C’est un chef-d’œuvre, c’est la Vie!

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Toute l’équipe adresse ses vœux de bonheur à Marion & Gilles à l’occasion de la naissance de Louis qui, nous en sommes persuadés, les inclura un jour dans le top des « parents les plus cool ». Félicitations !

Note à tous nos lecteurs : dès demain, le site deviendra « OnRembiberonne ».

@ Jerome Muslewski


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