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[Critique] THE BABYSITTER

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Critique] THE BABYSITTER

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Titre original : The Babysitter

Note:

★
★
★
½
☆

Origine : États-Unis
Réalisateur : McG
Distribution : Samara Weaving, Judah Lewis, Bella Thorne, Hana Mae Lee, Leslie Bibb, Ken Marino, Robbie Amell, Emily Alyn Lind…
Genre : Horreur/Comédie
Date de sortie : 13 octobre 2017 (Netflix)

Le Pitch :
Cole, un adolescent, souffre des brimades quotidiennes d’un groupe de jeunes de son âge. Néanmoins, quand il retrouve Bee, sa babysitter, une sublime jeune fille aussi cool que geek, tout va mieux. Ensemble, Cole et Bee font les 400 coups. Elle le comprend, il l’aime secrètement et tout va pour le mieux. Néanmoins, un soir, alors qu’il est censé dormir dans son lit, Ray décide d’espionner Bee pour savoir ce qu’elle fait la nuit pour s’occuper. Et c’est alors qu’il découvre que sa si géniale babysitter est en réalité un suppôt de Satan, qui se sert de son salon pour sacrifier des innocents…

La Critique de The Babysitter :

Au départ, tout souriait à McG. Le mec n’a même pas eu besoin de prénom pour cartonner. Dès son premier film, Charlie et ses Drôles de Dames, le réalisateur explose. Trois ans plus tard il récidive puis continue sa route, confiant. Quand on lui donne les clés de Terminator Renaissance, un ambitieux projet censé lancer une nouvelle franchise en venant se greffer sur la trilogie initiée par James Cameron, McG fonce. Mais le film ne convainc pas. Les résultats au box-office sont décevants et le golden boy voit sa réputation un poil entachée. Il revient alors par la petite porte en 2012 avec Target, une comédie gentiment à la ramasse avec Reese Witherspoon, Tom Hardy et Chris Pine puis va se fourvoyer chez EuropaCorp en compagnie de Kevin Costner et Amber Heard avec le calamiteux 3 Days To Kill. Aujourd’hui, trois ans plus tard, voici revenir McG sur Netflix. Avec une comédie d’horreur. Un genre casse-gueule qu’il n’a jamais expérimenté…

The-Babysitter-Samara-Weaving

Old School

Petit flashback : en 1995, Alicia Silverstone, à l’époque star des clips d’Aerosmith, figure au générique de The Babysitter, un thriller complètement pourri où elle campe une babysitter convoitée par deux ados crétins et par un père de famille libidineux au moins aussi débile que les deux autres. Pourquoi parler de ce film que personne n’a vu ? Parce que si il partage le même titre, The Babysitter de McG est quant à lui une vraie bonne surprise. Un petit trip comico-gore décomplexé sorti de nulle-part qui parvient, à grand renfort d’effets old school (à l’image de l’affiche) un peu surfaits mais plutôt sympathique, à rameuter une ambiance propice à un lâcher-prise tout à fait bienvenu.
The Babysitter qui jouit en outre d’un casting tout à fait pertinent, dominé par la performance du jeune Judah Lewis (en toute logique promis à un brillant avenir) et de la spectaculaire Samara Weaving dont le rôle appelle une polyvalence de tous les instants dont elle s’acquitte avec un brio remarquable. Au second plan, Bella Thorne, Hana Mae Lee, Robbie Amell et les autres font eux aussi parfaitement le job et contribuent à faire de cette histoire joyeusement farfelue un divertissement plus qu’honorable.

Garde de nuit

Ponctué de scènes gores plutôt réjouissantes, The Babysitter prend également bien garde à entretenir une rythmique qui fait beaucoup dans la réussite de l’ensemble. On ne s’ennuie jamais et toujours le long-métrage veille à nous gratifier de belles séquences bien furieuses. Derrière la caméra, McG, visiblement libre de ses mouvements et complètement à l’aise dans un registre qu’il sait s’approprier, s’amuse comme un petit fou, tente des trucs et tient bon jusqu’à la fin, dans un esprit proche des productions des 80’s dont il semble également s’inspirer.
À l’arrivée, The Babysitter est complètement conforme aux promesses de son pitch et de son trailer. Bien sûr, il convient de bien souligner que nous sommes ici en face d’une pure série B qui n’a pas pour ambition de révolutionner un genre mais plutôt de faire plaisir aux amateurs. Avec sincérité et générosité. Et c’est largement suffisant !

En Bref…
Furieux, gore, parfois inventif et résolument sexy, The Babysitter s’assume jusqu’au bout et ne se prive pas de pousser le bouchon aussi loin que nécessaire dans la gaudriole et le kitsch. Une réussite assurément !

@ Gilles Rolland

The-Babysitter-cast
   Crédits photos : Netflix


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