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Corto Maltese - Équatoria, par Juan Diaz Canales et Rubén Pellejero

Publié le 29 octobre 2017 par Onarretetout

Equatoria

Corto Maltese est revenu. Et il repart. La femme qu’il invite à l’accompagner suivra Henry de Monfreid. Une autre, rencontrée sur un bateau, l’emmènera au royaume d’Équatoria. Une troisième qui ne dira son nom qu’à la fin de l’histoire le quittera un matin, lui laissant les vêtements qu’il lui avait donnés, un peu comme, sur une gravure dans un livre de Jean-Jacques Rousseau cité ailleurs par François-Xavier Fauvelle, on montre un jeune homme revenant chez les siens.

Il traverse les mers et les pays, lui qui est né sur une île où il ne revient jamais bien qu’il semble parfois le souhaiter, un peu comme Ulysse. Peut-il seulement rentrer chez lui ? Sa seule présence en quelque endroit du monde modifie les évènements. La seule chose qu’il ne peut changer, c’est son destin d’aventurier, celui qui nous fait lire le livre jusqu’à la fin, à la recherche d’un trésor mythique et lui-même plein de nostalgie et d’un perpétuel désir d’ailleurs.

Dans cet ouvrage dessiné par Rubén Pellejero et dont le scénario est signé de Juan Diaz Canales, on rencontre des hommes : Churchill, Cavafis et Monfreid, et des femmes : Aïda (inspirée d’Ida Treat, journaliste américaine qui épousa Paul Vaillant-Couturier), Ferida Schnitzer (fille métisse d’Emin Pasha, assassiné en 1892 et dont le journal qu’il tenait s’arrête à la date du 27 octobre —je découvre cette histoire un 27 octobre—) et Afra, jeune esclave laissée par des contrebandiers pour paiement de perles au milieu de l’océan, cette jeune femme qui, sans contrepartie, recouvre la liberté et l’honneur dans son pays.


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