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Une mouche en novembre

Publié le 07 novembre 2017 par Adtraviata

Une mouche en novembre

Quatrième de couverture :

À Ludovica, ville où novembre teinte les humeurs, le soleil est blanc. À l’ombre du château, près du grand fleuve, un fossoyeur creuse et les chiens errants grondent en reniflant les tombes. À Ludovica, une femme enceinte fuit, un dandy a tous les visages, une petite fille disparaît et les chiens rôdent encore. À Ludovica, le jour de son congédiement, dans un cimetière où il a ses habitudes, Boniface Saint-Jean entrevoit les signes d’un mystère qui le hantera, un mystère où la lumière et la nuit, le bien et le mal font du quotidien une légende. Œuvre de rencontres et de visions, Une mouche en novembre raconte qu’on ne sépare pas la part de Dieu de la part du diable, la part de l’art de celle du cauchemar.

Bon, pour une fois, il faudra vous contenter du résumé apéritif, parce que, honnêtement je me sens incapable de vous parler de ce livre auquel je n’ai pas compris grand-chose et qui n’a réussi à m’accrocher un peu que dans les dernières pages (et encore… la toute dernière partie est redevenue aussi nébuleuse que le début).

Un homme perd son travail, la cinquantaine, et à partir de là on ne sait pas s’il voit des choses réelles ou si ce sont des hallucinations, une femme enceinte sur le point d’accoucher, des dobermans en liberté, un accident de la route, une scène mi-fantastique mi-horreur dans la maison hyper-contemporaine d’un « amateur d’art » (et encore je ne sais pas si j’ai compris ?). Puis il est question de l’enlèvement d’une petite fille élevée par sa grand-m!re et là les pièces du puzzle se mettent en place pour retomber dans une dernière partie encore une fois assaisonnée de mysticisme… mystérieux !

On est à Ludovica et comme il est question du Vieux-Ludovica et d’un château, je me suis demandé si l’auteur faisait allusion à la ville de Québec ? Je n’ai pas aimé ne pas avoir de repères, naviguer entre un narrateur externe et un narrateur interne, ce qui compliquait encore plus le repérage à mon goût. J’ai déjà lu des récits québécois particuliers, mais là ça n’a pas fonctionné. J’en suis désolée car j’ai acheté le roman à la Foire du livre en 2016, l’auteur est un libraire discret qui vient souvent à Bruxelles tenir le stand du Québec, je sais que le livre a été apprécié par d’autres libraires mais là, ça n’a pas marché pour moi…

Louis GAGNE, Une mouche en novembre, Le Quartanier, 2015

Une mouche en novembre


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