Arrow // Saison 6. Episodes 4 et 5. Reversal / Deathstroke Returns.
On ne peut pas dire que Arrow ait énormément de têtes d’affiche quand il s’agit de vilains. Mais cette semaine, elle en a un pas mal. Il y a en a eu quelques uns auparavant comme Manu Bennett sous les traits de Slade Wilson, Neal McDonough sous ceux de Damien Darhk et puis John Barrowman sous ceux de Malcolm Merlyn (même s’il est difficile pour ce dernier de parler de vilain encore aujourd’hui). Mais cette semaine, nous avons l’arrivée d’un acteur brillant que j’adore depuis des années et sa façon de faire ici est tout simplement brillante. En effet, Michael Emerson (Lost, Person of Interest) est maintenant dans Arrow et le choix de casting est pour le coup le bon. Sans compter que son personnage vaut le détour lui aussi. Même si « Reversal » n’est pas le meilleur épisode d’Arrow que j’ai pu voir dans ma vie, cette introduction est une occasion de nous embarquer dans la suite de la saison de façon efficace. C’est sans compter que l’on voit aussi à quel point Katie Cassidy semble plus s’amuser sous les traits de Black Siren qu’elle ne s’amusait quand elle incarnait Laurel. Il y a donc de bonnes choses dans cette saison 6 mais l’arrivée de Michael Emerson apporte une énergie nouvelle dont la saison avait réellement besoin. J’avais peur que Arrow continue de ressembler à ce qu’elle fait depuis des années mais je suis heureux de voir ici qu’elle tente encore.
Cet épisode est aussi celui de Felicity et Oliver alors que la série continue de développer la relation entre les deux personnages de façon intelligente même si ce n’est pas tout et que cet épisode manque d’un petit truc en plus. Je ne sais pas dire quoi car j’ai accroché et il y a pas mal de bons trucs mais ce n’est pas encore le Arrow que j’ai envie de voir cette année, c’est juste en bonne voie. Mais alors que l’on n’avait pas vu la couleur des flashbacks dans Arrow depuis un bout de temps, ils sont de retour dans « Deathstroke Returns ». Avec un tel titre, il fallait s’attendre au grand retour des flashbacks sauf que tout cela ne se fait pas vraiment de la meilleure façon non plus. Si cela fait clairement partie de l’ADN narratif de la série, ils n’ont pas toujours été utiles. Vitaux à certains moments, divertissants pour d’autres, mais à certains moments ce n’était pas nécessaire. Et dans cet épisode ce n’est pas totalement nécessaire même si Arrow tente d’en faire bon usage. Cet épisode fonctionne en partie pour plusieurs choses. A commencer par le retour de Slade Wi:son. Cela reste toujours une bonne chose et l’épisode sait clairement quoi faire de lui. Tout cela permet aussi de relier l’arc narratif d’Oliver de façon soignée et propre à celui de Slade.
Mais cet épisode donne aussi de la place à Dinah alors que je ne m’y attendais pas nécessairement non plus. Il y a quelques bonnes scènes de combat aussi. Mais tout dans cet épisode semble un peu trop léger. L’épisode ne creuse pas toujours très bien ce qu’il raconte et reste alors en surface. Même les flash-backs ne brossent pas suffisamment profondément. Et cela finit donc par devenir légèrement décevant. Comme les twists de l’épisode qui sont à mon goût un peu trop prévisibles pour réellement donner un rythme ou un intérêt à l’épisode. Finalement, on va surtout dire que cet épisode est là pour faire la transition, qu’il est là pour remplir la saison car après tout il reste encore 18 épisodes avant la fin de la saison !
Note : 6.5/10 et 5/10. En bref, la série joue des cartes mais pas toujours de la meilleure des façons.