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Critique Ciné : Justice League (2017)

Publié le 06 décembre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Justice League // De Zack Snyder. Avec Henry Cavill, Ben Affleck et Gal Gadot.


Je crois que j’en ai un peu ma claque des messages écolos dans les films de super-héros. Car finalement, si l’on doit retenir quelque chose de Justice League c’est que le nucléaire c’est pas bien et que l’on tue les pauvres, alors c’est pour cela que le film se joue jardinier de l’espace et fait pousser des plantes à la fin. C’est la seule morale que l’on a envie de revenir de ce mélange pas toujours très juste et sincère de choses et d’autres, de réunions de super-héros à la petite semaine. C’est là que je suis en train de me dire que j’ai préféré Crisis on Earth-X, le cross-over entre Supergirl, Arrow, The Flash et Legends of Tomorrow, ressemblant bien plus à un Justice League que j’aurais aimé voir (malgré les défauts dans ce cross-over). Bien que la vision de Zack Snyder reste pleine d’audace et philosophique, sauf que la philosophie présente n’est jamais vraiment soutenu par le récit qui manque cruellement de forme et d’intérêt. Bien évidemment que Justice League mérite le coup d’oeil, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Je dirais simplement qu’il vaut le coup d’oeil pour Wonder Woman, alors que Ben Affleck joue le Batman toujours plus austère et dénué d’émotions ou encore de rictus. Le visage de l’acteur n’a jamais été très expressif et cette non expression n’a jamais aussi bien porté son nom que dans ce film.

Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique…

Malgré quelques idées visuelles qui valent leur pesant d’or, le film patauge dans l’océan dans lequel il tente de se plonger. Si je n’ai jamais été un grand fan des films sur les Avengers, ce n’est pas Justice League qui va me réconcilier avec les groupes de super-héros. Bien au contraire. Le scénario est bien trop pauvre pour soutenir la cause alors que visuellement il y a quelques tentatives vagabondes ici et là qui tentent d’apporter un petit truc. Mais le divertissement se fait attendre et les grandes batailles manquent elles aussi de charme. Je pense que Justice League est aussi un peu le début de la fin de l’ère du super-héros, une corde tirée plus qu’il n’en faut depuis plusieurs années maintenant. Les dialogues sont quant à eux légèrement crétins, pas assez profonds pour faire ressentir le propos philosophique qu’il y a derrière le film (et donc cette idée écologique qui tombe comme un soufflé et tourne un peu la mélasse au ridicule). A vouloir tout empiler, cela ne colle pas toujours et Zack Snyder tente de rapiécer les problèmes en ajoutant de nouveaux problèmes. Malgré un joli casting et une bonne idée de départ, Justice League est donc la déconvenue du genre de l’année.

Note : 3/10. En bref, tout n’est pas à jeter mais rien n’est malheureusement à garder. Reste alors un film banal et bancal qui ne laissera pas de traces dans les annales.


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