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Les étudiants se prostituent ?

Publié le 08 décembre 2017 par Tiavina Kleber @ktiav_

Ce mois-ci nous vous demandions votre opinion et votre vécu quant à la prostitution étudiante. Le sujet est plutôt grave et les chiffres sur dont vous nous avez fait part nous ont surpris, il faut l’admettre. 

 

Les étudiants se prostituent ?

 


Pour commencer, il semble essentiel de préciser que pour la première fois la participation n’était pas paritaire. En effet, deux tiers des participants sont des participantes. Ainsi lorsque nous parlons d’une grosse “majorité masculine” cela signifie que plus d’hommes que de femmes ont répondu positivement à la question dont il est question. On rappellera enfin que nos chiffres ne sont pas représentatifs mais seulement indicatifs (aux alentours de 100 participants). Pour simplifier la présentation des résultats, nous avons pris le parti de les présenter par groupe de personnes :

Ceux à qui on a déjà proposé


Une relation tarifée a été proposée à un participant sur cinq, majoritairement à des hommes. Les seuls à déclarer avoir accepté la proposition sont quatre hommes. Dans ce groupe, six personnes déclarent être prêtes à être payées et sept ne savent pas si elles le sont. Ceux qui accepté la proposition estiment le prix d’une passe à 50, 100 ou 150€ , deux d’entre eux seraient prêt à demander de l’argent en échange d’un rapport sexuel et trois disent que la prostitution est due au prix des études.

Ceux qui seraient prêts à être payés


La moitié de ceux qui seraient prêts à être payé pour du sexe sont finalement des personnes à qui on a déjà proposé mais qui n’ont pas nécessairement accepté et très majoritairement des hommes. En revanche parmis ceux là le prix de la prestation est totalement chaotique, allant de quelques dizaines d’euros jusqu’à mille euros, donc globalement beaucoup plus que ceux qui ont déjà accepté d’être payés. Ils sont tous convaincus que la prostitution étudiante est due au prix des études et seraient prêts à dissuader une connaissance.

Ceux qui seraient prêts à demander de l’argent


Ce sont très majoritairement des d’hommes et on retrouve surtout des personnes à qui on a déjà proposé mais qui n’ont pas accepté. Pour ces personnes, la passe va de 50 à 600 euros, des prix qui semblent finalement relativement réalistes mais élevés. Ces personnes sont toutefois moins convaincues de l’impact du prix des études sur la pratique de la prostitution étudiante ainsi que du fait qu’ils essaieraient de dissuader une connaissance de se prostituer.

Qu’en tirons-nous ?


Visiblement, la prostitution étudiante touche les étudiants de toutes filières et, contrairement à ce que nous pensions, n’est pas une affaire de femmes. Pour rebondir là-dessus, nous ne spéculerons pas sur le fait qu’un homme fantasmerait plus facilement sur le fait d’être payé en échange de sexe. Il apparaît donc de ces chiffres que des étudiants en manque d’argent seraient prêts à se prostituer mais que la vision de la chose change tout de même. En effet, on constate que ceux qui se déclarent prêt à être payés pour du sexe mais qui ne se sont jamais prostitués estiment le prix d’une passe à une valeur jusqu’à quatre fois supérieure à celle de ceux qui ont déjà pratiqué. Ces tarifs sont plutôt proches de ceux de ce que certains appellent “prostitution de luxe” ou “escorte” mais se pose alors la question : en cas de nécessité, à combien estimeriez-vous le prix d’un rapport sexuel ?
Si cette article vous a plu, n'hésitez pas à répondre à notre questionnaire suivant !
 

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