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Critiques Séries : Wormwood. Mini-series. Part 1.

Publié le 19 décembre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Wormwood // Mini-series. Part 1. Chapter 1 : Suicide Revealed.


Netflix continue de nous offrir des fictions originales ce qui dans le fond est une bonne chose mais peut s’avérer être un truc complexe par moment. Avec Wormwood, elle nous délivre une mini-série mélangeant fiction et documentaire, loin de la précédente mini-série qu’elle a présenté le mois dernier (Godless). Créée par Kieran Fitzgerald (Snowden, Sherlock Holmes 3), Steven Hathaway (Session 9) et Molly Rokosz (It’s Not Crazy, It’s Sports), Wormwood est une tentative intéressante de nous plonger dans un monde légèrement différent avec des personnages différents aussi. Nous sommes par moment un peu sous LSD, mais c’est aussi peut-être ce qui fait le charme de cette mini-série sur bien des points. On suit alors deux histoires parallèles, une dans le présent et une autre dans le passé. Le parallèle que Wormwood tente de créer entre les deux est là aussi un point important de la série d’une certaine façon. Il y a pas mal de choses à appréhender dans ce premier épisode et « Suicide Revealed », le premier chapitre de cette mini-série, parvient à captiver le téléspectateur avec ce qu’elle nous raconte, ce qu’elle nous colle à l’image et une intelligence assez étonnante.

Un examen mêlant documentaire et fiction des circonstances de la mystérieuse mort du scientifique militaire Frank Olson en pleine Guerre froide.

Car dans ce récit, la sauce prend rapidement. Le mélange est loin d’être classique. Peter Sarsgaard (Flight Plan, The Killing), devant la caméra d’Errol Morris (Le dossier Adams), brille à de nombreuses reprises. Je pense que le plus intéressant dans Wormwood sera de voir comment tout cela va évoluer par la suite. On jongle entre les époques, les épisodes et avec un brin de folie dans la tête de certains de ses personnages. Le choix du format est intéressant car il change de ce que l’on aurait pu avoir pour habitude de voir. Mais le format fonctionne car il est original et c’est une bouffée d’air frais. Le principe fonctionne aussi car il est bien exploité. La série nous permet donc de suivre le destin de Frank et de ses derniers jours tout en jonglant avec les conséquences dans le présent. On peut donc dire que Netflix continue son ascension et propose ici une mini-série originale sur plusieurs points. Ce premier chapitre a le mérite de rendre curieux de voir la suite de la série, ce qui n’était pas forcément gagné au départ. Si le montage donne parfois l’impression d’être là au hasard, je pense que c’est plus ou moins l’inverse. Car l’on sent qu’il y a un sens dans la narration qui fait que l’accumulation de ces scènes les unes après les autres permet de comprendre un peu plus de l’histoire au fil de l’épisode.

Note : 7/10. En bref, une curiosité inattendue.


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