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Critique Ciné : Wonder (2017)

Publié le 02 janvier 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Wonder // De Stephen Chbosky. Avec Julia Roberts, Jacob Tremblay et Owen Wilson.


Quelle merveille ce petit August tout de même. Dès qu’on le voit à l’écran, on n’a qu’une envie c’est de l’aimer et de l’aider dans sa vie. Mais c’est aussi un peu la morale du film, qui s’avère finalement bien plus séduisante que je n’aurais probablement pu l’imaginer au départ. Si vous avez envie d’un film plein de bons sentiments, Wonder est là pour vous servir. Le film veut nous offrir des bons sentiments en grande dose et pour le coup, j’ai versé plusieurs fois des larmes devant ce récit. Car l’histoire, malgré ses défauts, est touchante. Certes, Stephen Chobsky en fait parfois un peu des tonnes dans le but de rajouter, il sait tout de même suffisamment bien doser pour nous rappeler son précédent film, Le Monde de Charlie (2012) et le flot de bons sentiments qu’il y avait dedans. De plus, Wonder n’est pas un film crétin. Il a beau reprendre des tas de trucs que l’on connaît, il n’en reste pas moins efficace dans sa façon de présenter l’histoire et surtout de présenter August Pullman qui est finalement quelqu’un de différent malgré son handicap. On n’a pas pour habitude de voir des personnages avec une malformation du visage au cinéma et je trouve ça finalement beau de nous montrer tout cela dans un joli film qui ne mange pas de pain.

August Pullman est un petit garçon né avec une malformation du visage qui l’a empêché jusqu’à présent d’aller normalement à l’école. Aujourd’hui, il rentre en CM2 à l’école de son quartier. C’est le début d’une aventure humaine hors du commun. Chacun, dans sa famille, parmi ses nouveaux camarades de classe, et dans la ville tout entière, va être confronté à ses propres limites, à sa générosité de coeur ou à son étroitesse d’esprit. L’aventure extraordinaire d’Auggie finira par unir les gens autour de lui.

L’intérêt de Wonder réside également dans sa façon de gérer les personnages et la narration. On suit alors le point de vue de chacun des personnages importants de l’histoire. Le fait est qu’elle est donc un brin déconstruite mais ce n’est pas une mauvaise chose. Cela permet d’apporter un peu d’originalité (certes, superficielle sur les bords). Côté casting, là aussi c’est très réussi. Jacob Tremblay est tout juste brillant dans le rôle de ce petit garçon. Mais Julia Roberts et Owen Wilson sont tout aussi justes et convaincants dans le rôle des parents. On peut même parler des autres enfants ou des autres adultes (notamment le toujours très bon Mandy Patinkin pour apporter un brin de surprise). Chacun apporte sa petite pierre à un joli édifice et l’on ressort alors conquis par ce petit film que je n’attendais pas du tout. J’avais peur que Wonder soit trop gnangnan mais c’est finalement tout le contraire. Le récit est intelligent et reste ancré dans la réalité actuelle avec un très joli message de tolérance derrière, très appuyé lui aussi (notamment par M. Tushman ou encore les conseils du prof M. Browne) mais toujours insinué de façon soignée sans tomber dans la caricature.

Note : 7/10. En bref, une jolie histoire racontée avec amour et soin.


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