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Miroirs et Fumée

Par Darkstein

de Neil Gaiman.

Miroirs et Fumée
Voici un des auteurs qui fait partie de mon échelle d’inspiration. Jusqu’à ce jour, pas un de ses écrits ne m’a déçu, d’American Gods à Coraline en passant par Par Bonheur, le lait ou Neverwhere. Et voici que le larron nous propose une sélection pas piquée des hannetons des nouvelles dont il est coupable. Une anthologie sous forme de kaléidoscope, qui permet d’apprécier l’étendue du talent du monsieur : il n’y a pas deux nouvelles identiques, dans le fond comme dans la forme. Tantôt en prose, tantôt en vers (bien sûr, à la traduction, on y perd), des bluettes souvent teintées de fantastique, parfois intimistes, parfois pastiche, avec, ô joie, une introduction en guise de « comment tout a commencé » : à chaque nouvelle la genèse de sa création. L’auteur avoue les nouvelles sur commande, mais d’une pirouette nous sort un lapin du chapeau. Quand le tour est bien joué, on ne peut que savourer, même s’il est connu.

Car, à lire « Le Troll Sous le Pont » ou « Le cadeau de mariage », on a un sentiment de déjà vu. Mais c’est pa grave parce que c’est bien. Et des nouvelles comme « Chevalerie » et cet humour so british, où la beauté caché de « Le bassin aux poissons » ne font que renforcer le plaisir d’un livre qui se dévore.



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