Critiques Séries : The Flash. Saison 4. Episode 11.

The Flash // Saison 4. Episode 11. The Elongated King Rises.

Alors que l’épisode judiciaire de l’épisode précédent n’était pas spécialement palpitant, cette semaine The Flash tente de trouver une façon d’utiliser la prison dans laquelle Barry Allen se retrouve. Et avec The Flash en prison, il faut bien que les criminels soient arrêtés. C’est donc l’occasion pour la Team Flash de s’occuper des vilains cette semaine sauf que l’épisode n’est pas aussi évènementiel qu’il n’aurait probablement dû l’être. The Flash se permet alors de mettre un peu plus en avant l’homme élastique pour un résultat qui n’est pas aussi brillant que cela aurait probablement pu l’être. Sans compter que tout le monde semble un peu errer alors que le vilain de la semaine est différent des autres, fun et intéressant. Pour une fois que The Flash trouve une façon intelligente d’utiliser un vilain, il faut que cela soit dans un épisode où les gentils ne sont pas du tout toujours très bien exploités. Mais l’avantage de cet épisode c’est que The Flash met de côté certaines intrigues afin de pouvoir aller de l’avant. Les intrigues DeVoe ont disparu afin de se concentrer sur ce que The Flash sait faire de mieux : les vilains funky. Car celui de cette semaine donne l’impression de sortir d’un cirque et ne semble avoir aucune limite. On pourrait le comparer à un autre vilain de l’univers DC : le Joker. Ou à certains vilains de Gotham (FOX).

Ce fameux Trickster était d’ailleurs le héros de Flash II : La revanche du Trickster (1991) et c’est encore Mark Hamill, qui incarnait déjà le rôle dans le téléfilm, qui est apparu à trois reprises dans la série  (« Tricksters » 1.17, Running to Stand Still 2.09 et The Present 3.09). Sauf que ce n’est pas le Trickster de Mark Hamill dans cet épisode, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles The Flash ne parvient pas toujours à arriver au bout des choses de la meilleure des façons. C’est donc Axel Walker (incarné par Devon Graye), le fils de James Jesse, qui débarque. Bien que le personnage soit suffisamment rigolo pour nous faire passer un bon moment, je trouve que The Flash n’exploite pas l’idée suffisamment bien. Du côté de la prison, rien de bien palpitant. J’ai l’impression de revoir la période sombre dans laquelle Gotham (la série de FOX) était quand elle se concentrait sur l’hôpital psychiatrique. The Flash vit donc de sombres heures même si l’épisode n’est pas aussi palpitant que l’on ne pourrait le croire. En théorie il y a suffisamment d’éléments dans cette série pour que la Team Flash n’ait pas besoin de son héros, mais bon je pense qu’il ne va pas falloir faire trop trainer l’épisode prison au risque d’égarer rapidement le téléspectateur.

Note : 5/10. En bref, peut mieux faire…