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Nelson FREIRE ! l’émotion !

Publié le 27 janvier 2018 par Halleyjc

Nelson FREIRE ! l’émotion !Une invitation à un concert de Nelson FREIRE ne se refuse pas.

Avant le concert…

Un bien agréable moment avec un FAN de Nelson… longue route vers Lyon, traversée du pays froid vous tempête de neige… Puis c’est la ville lumière non encore endormie… La Saône est grosse de milles eaux venues d’ailleurs… Le théâtre de Guignol, nous sommes bien à Lyon… Des petits bouchons à gauche et à droite et pour attendre nous choisissons un bar brésilien bruyant des chants accompagnant des lutteurs de capoeira… Deux bières plus tard nous reprenons le chemin vers la salle Molière du Palais de BONDY… nous traversons le quartier Saint-Paul… (une petite pensée pour Monsieur Paul) dans le 5ème arrondissement et arrivons sur le quai Bondy… La foule est déjà là… Un peu vieillot ce palais, style rococo, salle moyenne et sur la scène l’immense piano objet de tous nos désirs

Nelson FREIRE ! l’émotion !
Le concert…

Moment de recueillement pour se préparer au plaisir… le regard passe de gauche à droite puis monte vers l’énorme plafonnier qui cache à peine la devise de Lyon qui s’est forgée dans le sang et le fer… AVANT AVANT LYON LE MELHOR… Ma voisine, Lyonnaise m’explique que ce slogan n’est pas creux mais reflète un état d’esprit typiquement lyonnais la résistance… les lumières de la salle s’éteignent le silence tombe des nimbes… Cherchez sur Google me susurre-t-elle dans l’oreille… La scène s’éclaire… un rideau s’écarte par une main invisible et Nelson avance cheveux grisonnants, costume sombre… Le public est déjà conquis et l’accueille par une ovation… C’est le moment… Dès les premières notes, c’est Mozart qui chante à nos oreilles… Nelson par son talent par son génie fait pénétrer cette musique jusque dans le cœur… Ce n’est pas le moment des mots incapables de qualifier l’émotion… Trois petits chefs d’œuvre, trois moments de plaisir… Nelson quitte la scène sous les acclamations…

C’est maintenant le moment SCHUMANN… J’essaye de me remémorer les quelques notes de l’enregistrement de 1983 découvert sur le net et distillé par mon BOSE… Mais au delà de la musique c’est le ballet des mains de l’artiste qui fascine… Non pas pour distraire mais au contraire pour mieux faire apprécier le talent du brésilien… Je suis loin du charivari de la capoeira… Je suis aux portes du paradis… Applaudissement nourris et c’est déjà l’entracte…

ENTRACTE

Nelson FREIRE ! l’émotion !
Juste le temps de déambuler dans l’Atrium en écoutant les commentaires… David est là avec dans les yeux les traces de l’émotion du moment…

Seconde parties.

Nelson c’est d’abord Brahms… C’est surtout Brahms… Et c’est bien le rendez-vous attendu… Virtuosité, sensibilité émotion… Encore des mots pour rien… Le plaisir est là à l’état pur… Non à l’état musique… Les intermezzo se succèdent et se concluent par la chantante rapsodie… Et c’est la fin…

C’est ensuite Debussy avec la plus que lente et Golliwgg’s cake Walk, puis Isaac ALBENIZ avec Evocation….

Ovation pour Nelson qui offre au public du Palais Bondy pas moins de 4 bis délicieux pleins de tendresse et d’humour.

Troisième mi-temps….

Nelson FREIRE ! l’émotion !
Moment magnifique que celui-là de retrouver Nelson dans sa loge de dialoguer avec lui de le voir recevoir l’hommage de ses admirateurs… de le voir chausser ses lunettes pour signer des autographes… de se prêter le sourire aux lèvres au jeu des photos…

Retour au bercail…

Moment un peu d’intimité sous une seconde tempête de neige, la chaussée glissante… Et la recherche des mots pour tenter de qualifier cette sortie. Nous convenons d’abandonner tous qualificatifs pour retenir le mot émotion.


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