Critique Ciné : The Greatest Showman (2018)

The Greatest Showman // De Michael Gracey. Avec Hugh Jackman, Zac Efron et Michelle Williams.

J’attendais avec grande impatience The Greatest Showman. J’ai toujours été un grand fan des comédies musicales et alors forcément quand une comédie musicale sur PT. Barnum, le créateur du cirque, est présenté, qu’il a gagné trois Golden Globe (dont celui de la meilleure chanson originale pour « This is Me », que les chansons ont été écrites par ceux qui ont fait la bande originale de La La Land, alors on comprend rapidement que The Greatest Showman est fait pour moi. Michael Gracey met alors ici en scène son premier film et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il sait très bien mettre en scène des tableaux musicaux. Ceux-ci sont les plus beaux moments de The Greatest Showman car le reste, on ne peut pas dire qu’ils se soient foulés. Jenny Bicks (Sex and the City, The Big C) et Bill Condon (Dreamgirls, Chicago) tentent alors de créer la nouvelle grande comédie musicale dont on aura envie de se souvenir comme d’un film culte. Mais Bill Condon ne reproduit malheureusement pas l’effet d’un Chicago ou même de Dreamgirls dans le registre musicale, ce qui est pour le coup plutôt décevant car je m’attendais à quelque chose d’autre.

The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

Fort heureusement, il y a la musique. Les tableaux s’enchaînent et chacun d’eux a quelque chose de beau à nous montrer, à nous raconter. C’est la partie la plus vivante de ce récit qui a du mal à surprendre le reste du temps. En effet, le scénario est alors un peu ennuyeux à d’autres moments ce qui n’est pas ce que je préfère. La La Land a monté le niveau d’un cran l’an dernier alors forcément The Greatest Showman a un peu de mal à faire beaucoup mieux (et ce n’est pas plus mal dans un sens). Hugh Jackman est un vrai gentil et tout le monde est vraiment gentil dans ce film, ce qui ne permet pas réellement de se prendre totalement au jeu. Car d’une certaine façon The Greatest Showman aurait réellement pu faire quelque chose d’autre. Et d’autres parviennent alors à nous offrir un peu plus comme Zendaya qui démontre que l’après Disney n’est pas si horrible que ça, Zac Efron qui apporte sa bienveillance musclée (même si le costume qu’il porte à la fin est ridicule à souhait). Finalement, The Greatest Showman manque d’un bon scénario car il y avait largement de quoi faire mais jamais dans le bon sens alors je trouve ça un peu dommage.

Note : 5/10. En bref, cela aurait dû être beaucoup mieux.