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Critique Ciné : The Cloverfield Paradox (2018)

Publié le 06 février 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

The Cloverfield Paradox // De Julius Onah. Avec Elizabeth Debicki, Gugu Mbatha-Raw et David Oyelowo.


La franchise Cloverfield est une franchise étonnante, basée sur le mystère et les sorties surprises. Le second volet de la franchise, prequel au premier film, surprenait par sa fin inattendue, permettant de connecter l’histoire au premier Cloverfield. The Cloverfield Paradox se déroule après le premier film. Et alors que devrait sortir à la fin de l’année le quatrième volet intitulé Overlord, la sortie surprise de The Cloverfield Paradox lors du Superbowl m’a forcément donné envie de me jeter dessus. D’ailleurs ce film est important dans la franchise afin de comprendre la suite. Julius Onah (The Girl is in Trouble) n’est pas le réalisateur le plus chevronné pour un mettre en scène un film de ce genre là. Cette fois-ci, après l’inspiration Godzilla mélangée au found-footage du premier, et le film claustrophobe, nous sommes dans l’espace avec un film directement inspiré de Alien le 8e passager avec une conclusion qui n’est pas sans rappeler un peu Life (2017). On pourrait également citer Sunshine de Danny Boyle, même si pour ce dernier c’est légèrement différent. Le mélange des dimensions permet de jouer avec la paranoïa du téléspectateur. Si The Cloverfield Paradox n’a pas eu les honneurs du cinéma, Netflix s’est offert ici un film inattendu qui permet d’étendre un peu plus cet univers qui me fascine.

Après un accident avec un accélérateur à particules, une station spatiale américaine découvre que la Terre a disparu. Les résidents de la station vont alors être confrontés à l'étrange présence d'une autre station spatiale tout près de leur position.

Le film est solide, notamment grâce à son casting. Chacun apporte son truc, l’émotion ce sera Gugu Mbatha-Raw, le comic-relief ce sera Chris O’Dowd, et les autres permettent de faire grandir la paranoïa notamment Daniel Bruhl. Le film n’échappe pas avec certaines incohérences, et que par moment la mécanique peut subir les mêmes reproches que l’on pouvait faire à Life l’an dernier, la menace et le questionnement que l’on peut se faire sur l’identité de chacun des personnages ou leur implication rend le spectacle véritablement palpitant. Le film joue énormément sur les influences et références qui permettent au téléspectateur de se satisfaire constamment d’un petit gimmick. Les personnages sont pour certains vivants alors que d’autres sont clairement là pour être les victimes de la structure slasher de l’espace. Ce qui est juste dommage là dedans c’est presque que les clins d’oeil à Cloverfield sont trop poussifs (le mot est répété parfois sans aucun sens durant tout le film). Oren Uziel (22 Jumpstreet) et Doug Jung (Star Trek sans limites) mélangent alors leurs influences et tout un tas de bonnes surprises qui font de ce The Cloverfield Paradox globalement un bon film de SF. C’est tout ce que j’aime dans ce genre, surtout que les thriller SF dans l’espace c’est souvent jouissif malgré ses défauts.

Note : 7/10. En bref, une bonne surprise.

Date de sortie : 4 février 2018 - Directement sur Netflix


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