MEDIATOC
Les mots ont un sens. C’est le sens de l’échange, sur le plateau de David Pujadas à LCI, entre le journaliste François de Closets et le syndicaliste de Sud Rail Bruno Poncet.
Le premier a attaqué avec la vieille rengaine habituelle : « Quand on pense que les cheminots qui sont là conserveront leur statut, c’est scandaleux de même envisager de prendre dans ces conditions les Français en otage. «
Le syndicaliste a calmement répondu, sur la sécurité que représente le statut des cheminots pour les usagers, avant de reprendre : « N’employez jamais le mot de preneur d’otage. Vous ne savez pas ce que c’est. Moi, j’ai été pris en otage pendant une heure et demie, je peux vous garantir que cela n’a rien à voir avec le fait d’être bondé dans une voiture de voyageurs quand il y a une grève «
Et d’ajouter : » Moi, j’ai été au Bataclan. Donc, moi, aujourd’hui, les discussions de preneurs d’otage et de terroristes, je sais ce que c’est. Alors, autour de cette table, où l’on parle du statut de cheminot, je trouve que c’est un peu déplacé. «
C’est le moins que l’on puisse dire !!!
La Section de Sète du PCF