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"La plage ultime"

Publié le 07 mars 2018 par Mainsdoeuvres

Première exposition rétrospective
de Théodora Barat
, ancienne du Fresnoy et de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes. Son travail a été présenté à la Friche Belle de Mai (Marseille), à la galerie Bendana Pinel (Paris), à Glassbox (Paris), à La Fabrique (Toulouse), au Contemporary Art Center (Vilnius, Lituanie), ou encore à LABoral (Gijón, Espagne) ; et en programmation vidéo au Palais de Tokyo, au Centre Pompidou (Paris), à la Villa Médicis ainsi que dans de nombreux festivals internationaux.

Commissariat : Ann Stouvenel


LES ÉVÉNEMENTS :
> Journée professionnelle jeudi 3 mai, de 14h à 19h.
> Vernissage vendredi 4 mai, à partir de 18h.
> Visites de l’exposition, avec l’artiste dimanche 27 mai, à l’occasion des portes ouvertes des résidences.
> Finissage dimanche 10 juin.

LES NOCTURNES :
Ouverture de l’exposition jusqu’à 21h à l’occasion d’autres événements dans le lieu :
> Dimanche 6 mai : SPECTACLE VIVANT / "Perfs & fracas !" - Mains d’Œuvres & Le Générateur.
> Vendredi 1er juin : MUSIQUE / "Musique Noire" d’Edgar Sekloka.


La plage ultime

Le travail de Théodora Barat apparaît comme un « terrain » où se mêlent film, sculpture et installation. Travaillant des perméabilités entre ces différents média, elle apporte narration à l’un, volume à l’autre.
Dernièrement elle s’intéresse aux environnements dégradés ou en mutation. Elle capte leurs particularités plastiques, les reproduit et les met en scène, tentant ainsi d’en recréer l’aura.

Cette exposition monographique fait suite à celles d’Éléonore Saintagnan « Dieu et la Stéréo », de Gregory Buchert « Quelques choses en moins », de Judith Deschamps « Ne plus être dans votre regard, c’est disparaître » et de Camille Girard et Paul Brunet « Trois chats cool », programmées à Mains d’Œuvres en mai et juin, de 2014 à 2017. À partir du protocole de départ : présenter l’ensemble des œuvres déjà réalisées, produire spécifiquement une ou plusieurs créations et dévoiler les expérimentations en cours, ils se saisissent de l’occasion pour articuler un jeu de regards entre leurs œuvres fondatrices et un décor conçu de manière contextuelle.

Le titre La plage ultime reprend celui d’une nouvelle de Ballard, où un homme erre sur une île abandonnée, ancien site d’essais nucléaires. Ce dernier voit dans cette étendue de sable fondu et de bunkers, un paysage couvert de codes insolites, peut-être divinatoires.
Cette exposition s’attache à cette phase, à ces moments ultimes où le paysage artificiel devient signe. Elle prélève et met en scène ces moments d’une étonnante plasticité, particulièrement présents dans les paysages en mutation. Chantier en attente, ferraillages bétonnés à moitié, piliers colossaux…
Pour cette proposition Théodora Barat s’est particulièrement attachée au paysage en mutation de la Seine-Saint-Denis. Elle y a éprouvé ces moments, y a directement prélevé certains éléments.


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