Ma ville
par le bout de la lorgnette.
Elle ne s'use même si l'on s'en sert
comme
une presque mer.
Ma-trice
l'actrice de mes jeux d'enfance sur le sable qui éponge les larmes d'un sempiternel déluge,
et qui égraine les maux de l'histoire en rigolant sous cape
au vent.
Je n'en suis propriétaire,
ni comme du reste d'ailleurs, que dans certains rêves et chimères
à boire.
A voir?
C'est un fantasme d'arpenteur de front de terre
de frondeur d'illusions à la facture salée,
de métronome aux marées
Quel numéro déjà?
Ma cité lacustre fait des ronds dans l'eau
comme de monstrueux monuments sortant de ses entraillesAllez Hop!
à la baille
et kenavo,
vache, cochon, couvée
le bateau
trop gros pour être honnête.
Msieur y m'embête.
N'ai plus peur petit, et rendors toi.
C''est juste une invention des hommes
qui hallucinent
à l'usine
et cela ne te regarde plus.
Rassure toi,
tu a enfin fini par perdre toute ambitionet les doutes à jamais te protègent
de la mascarade des arrogances humaines.
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[
Appel des objecteurs-trices de conscience de Turquie et de Kurdistan vivant en Europe, à tous les peuples. Vous pouvez signer cette appel, vous aussi. Nous, en tant qu’objecteurs-trices de conscience, ayant passé leur vie d’une certaine façon en Turquie, avons toujours prononcé nos premiers mots, contre la guerre que la Turquie mène au Kurdistan, pour ‘tarir la source humaine de la guerre’. Parce que nous avons ouvert nos yeux à ce monde avec des guerres qui se déroulaient à notre chevet, nous avons grandi avec les guerres, et nous continuons maintenant à vivre/lutter sous les grands dégâts/destructions des politiques de la guerre. Ce ne sont pas les peuples qui démarrent les guerres. Ceux qui ont décidé les guerres furent toujours, le pouvoir et le capital interpénétrés. Parce qu’eux, n’avaient rien à perdre avec ces guerres. Ils utilisent le monopole de violence qu’ils détiennent, avec le renfort d’un soutien social, d’une façon sans scrupule. Et même les milieux qui se considèrent comme opposants et les partis, ne pouvant pas produire un contre propos et une contre politique, se sentent obligés de soutenir la guerre. Pour eux, la guerre ne fut autre chose que d’asseoir leur pouvoir, et gagner de l’argent pour leur sale pouvoir. Avec les politiques racistes/militaires bâties sur les différences ethniques et de croyances, ils ont transformé le Moyen-Orient en un cimetière des peuples. La Turquie a toujours pris place au centre de ces politiques. Avec le système patriarcal, raciste/militaire, bâti sur des politiques de “unique” [leader unique, drapeau unique, nation unique…], ils ont tenu nos peuples depuis des années sous l’oppression et les violences, et les ont amenés au consentement. Nous avons été, en tant qu’objecteurs-trices de conscience, depuis de longues années dans un combat, avec les milieux, groupes et individus avec lesquels nous avons trouvé cause commune dans nos idéaux de paix sociale. Pendant que la République de Turquie, mettait en face de ses citoyenNEs, quelque soit les conditions, des morts “sacrées”, nous, en disant “nous ne mourrons pas, nous ne tuerons pas, nous ne serons les soldats de personne”, avons appelé à la vie, à la vie libre. Cependant, nous, avec les structures, partis et groupes qui luttent pour la justice, égalité et liberté, n’avons pas pu réussir à instaurer une société en paix. Nous observons que dans la Turquie d’aujourd’hui où la paix sociale ne peut pas être instaurée, avec l’alliance de l’AKP/MHP/CHP, les politiques de guerre gagnent en dimension. Avec la tentative d’occupation d’Afrin, ils ont porté les politiques de violences qu’ils développent pour leur pouvoir absolu, d’une façon contrôlée, depuis le 20 juillet 2015, dans une nouvelle dimension. Depuis [le début de] la tentative d’Erdoğan pour l’occupation d’Afrin, 46 jours sont passés. A Afrin aujourd’hui, se tiennent d’un côté, les forces internationales/Etats, avec leurs politiques racistes/militaires, et de l’autre nos peuples rassemblés, pour leur idéaux de liberté, quelque soit leurs croyance, langue et culture. Quant aux pays européen, comme toujours, encore une fois, ils prennent place non pas aux côtés des peuples et de ceux et celles qui revendiquent la liberté, mais de la République de Turquie qui dit “Guerre, quelque soit les condition, la guerre”. Pour cette raison, nous appelons aussi les objecteurs-trices de l’Europe, à être sensibles sur ce sujet et se tenir près de la Paix, avec nous. Nous, objecteur-trices de conscience, nous disons à cette occasion, encore une fois, non à la violence, aux politiques de violences racistes/militaires, à la guerre. Avant que la Paix sociale ne se réalise avec un contrat social, la liberté, et une vie heureuse ne sera pas possible en Turquie, ni ailleurs au monde, pour aucunE d’entre nous. Nous avons une dette de Paix, envers les enfants qui aujourd’hui, malgré toute l’oppression et violence, mènent un combat pour la vie, dans les rues des villes desquelles nous venons. C’est pour cela, que nous appelons encore une fois, les enfants de nos peuples, à faire leur objection de conscience, et à ‘tarir la source humaine de la guerre’. NON A LA GUERRE, LA PAIX, TOUT DE SUITE, MAINTENANT ! Les objecteurs-trices de conscience de Turquie et de Kurdistan vivants en Europe
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[
découvert "Dans l'herbe tendre":