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La question de l’appartement

Publié le 11 mars 2018 par Pantoled

Chez moi, c’est mal isolé, j’ai passé six mois sans chauffe-eau fonctionnel, et mes toilettes se mettent à fuir quand je tire la chasse d’eau.

Est-ce que je ne devrais pas me casser de cet appartement ?

Si, mais non sans avoir fait un petit coup de pub au Cabinet Dauchez. Le Cabinet Dauchez est l’entreprise qui fait office de bailleur et gère mon logement. Et par « gérer », je veux dire « récolter le loyer que je paye pour vivre dans ce tas de merde qu’ils osent appeler un appartement ».

Le Cabinet Dauchez a mit six mois pour m’envoyer un électricien afin de corriger un soucis lié au chauffe-eau électrique. Avant ledit électricien, ils m’ont envoyé un plombier pour lequel j’avais dû poser ma journée. Bien entendu, le plombier n’a rien pu faire puisque le soucis était électrique, comme je l’avais bien précisé.

Le Cabinet Dauchez, des Jean-Foutre en puissance ?

Le Cabinet Dauchez, après avoir reçu ma demande concernant un problème d’impulsion électrique, m’a donc envoyé un plombier. J’ai donc à faire à des comiques de kermesse. Il me faut attendre six mois de plus pour que, enfin, mon bailleur d’amour daigne mandater un électricien d’astreinte un samedi matin, lorsque je suis présent, et non pas un jour en semaine entre 9h00 et 18h00 avec la mention « bisous » qu’ils semblent implicitement me transmettre à chacun de leurs messages.

Quel était le soucis ?

Les deux fils électriques étaient inversés. Le chauffe-eau électrique ne pouvait donc pas fonctionner en mode automatique. Bravo Dauchez, merci de m’avoir loué votre bien immobilier dans cet état.

Et maintenant ?

Et maintenant, ça pue la merde chez moi. Littéralement.
Sans que je n’aie à tirer la chasse d’eau, il flotte une répugnante odeur d’égouts que l’on pourrait confondre avec la bouche de Bernard Arnault, et une jolie petite flaque se forme au pied de l’émail de mon trône blanc lorsque je tire la chasse-d’eau. Quelle qualité de service, j’en suis tout ébaudi.

Alors, qu’est-ce que je vais faire ?

Eh bien pour être tout à fait honnête, j’hésite. Est-ce que je refais le mur avec du crépis à l’urine ? Est-ce que je repeins les murs avec un joli rose fushia et des bandes vert kaki ? Est-ce que je colmate chacune de leur fichues prises électriques avec de la patafix ? Est-ce que je leur envoie un flacon contenant l’eau fuyante de mes chiottes ?

Tant de possibilités, si peu de moyens pour les mettre en oeuvre.

Je suis un homme simple : j’aime le taboulé et dormir. En fait, il s’agit là de mes deux choses favorites, et si je ne devais faire que ça de ma vie, je le ferai, sans honte ni regrets. Seulement, j’ai moi aussi ma part d’ombre, mon petit côté capricieux, qui implique que je ne supporte pas de dormir dans l’odeur de la merde.

Ce qui va se passer est simple : je vais aller moi-même faire caca sur le paillasson du dirigeant de Dauchez. Parce qu’à 635 boules par mois le morceau, autant vous dire que j’aurais pu m’acheter un ordinateur et rembourser le crédit de mon père. Malheureusement, tout cet argent est allé dans la poche d’un tas de blaireaux qui jouent aux adultes en costards cravates et qui ne sont pas fichus de prendre leurs responsabilités.

En conclusion

Dauchez, je vous emmerde, et je vous souhaite de vous étouffer avec l’eau usagée de vos toilettes.

Bisous.


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