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Irrationalité sensifique

Publié le 17 mars 2018 par Decrauze

Irrationalité sensifiqueÇa pointe, douce urgence d’une particule accélérée,Eveille en nous le halo vaporeux d’un Hawking au carré.L’énergie stellaire entrechoque nos instabilités enApesanteur primordiale.A la partie non écrite de l’existant :Ses réseaux immuables auxCôtés chuchotant une nucléaire liaison.Le noyau désintègre l’échelle mesquine du temps ;Long sera le voyage vers le hautDes périodes acoustiques sans vision.Rues ou ruelles, avenues à venir tantElle, la vie, parcourt d’acides laminés.Seule la trace métaboliqueFait sens éclectique.Paraître libéré de cette froidureTout en insufflant quelque mouvement à l’absolu qui dureEn fantasmé : une arborescence deFleurs aux pétales qui fondent.Mi-sonore, mi-diffuse, l’ère sait graviter sans masse,Elève chimique du sablier qui passeSans jamais se retourner.Factice propagation ?Nos horizons se nourrissent, légèretésVagabondes fluidifiant la passion.Marches entropiques qui ondulentEn aléatoires destinations,Doux désordres à l’aube deDélires algorithmiques qui nous rendentComplices d’exhibitions numériques sansSève, au sang sec, toile si peuNaturelle, loin du mélange quiIrrigue l’effet du feu.Notre unité de mesure émotionnelle :Si elle rayonne sans battre de l’aile,Belle sera sa courbe, viveOsmose, si active,Qui ruissèle au détour d’uneEtincelle en selle ;Lien hypnotique,Qui s'enroule vers l’extatique,Rend cosmologique la houleUn poil épique, aussiPeu rivé sur la foule :Dingue complexité saisieBien loin des modèles affadis.A la dimension parallèleSe démultiplie l’exquis enclin.Faire place à l’inédite parcelleSans restriction, aux confins.Seringue à dézinguerAu lieu où affleure ceMiel élémentaire pour naviguer.Prendre au centre le chœur avecSoin et triturer le chaos high techDe dérisoires constellantCe monde bouffé de Nutella :Fol aboutissement d’un consternantEntrain qui piétine, encéphalogramme platQu’une déviation quantique calmerait.On chevauche le papillon pour que le raiEtreint soulage nos glaciations chroniques.La réflexion infuse, sans panique,Innerve, au seuil des possibles,Mes choix imprescriptibles.Songes grand ouvertsEn effervescence filamenteuse,Somme aux extrémités lumineusesDe toutes ces saillances en vers,Formes si peu linéairesQui sondent les utopies que je creuse,Résonnent près des lobes, sur mesure,Loin des structures formatéesDu bien-vivre ambiantTrop compassé.Mièvre sentimentEt perspectives atrophiéesM’atterrent,Eperonnent les visées salutaires.Ma théorie intime suit son intuition,Muse clandestine,Orfèvre d’une expression :Ça m’assiège dans les ravines,Enfièvre l’orchestration.Les constantes personnelles forgent nosSens aux erratiques sollicitations ;Le gouffre universel grignote jusqu’auCœur désarticulé,Sans attaches,Peur qui s'arrache aux principes queJ’enfreins, déjanté.Effleure le boson de Higgs,Ce format ultime à l’infinitésimale optique,Prodige magnétiqueDu morcellement énergétique.Bonheur physique qui tutoie les touffusRegards en friche,A la lisière mise à nu.Taire l’attraction qui s’affiche,Fous élans aux ruades inespérées,Rires aux couleurs magnifiéesSur la gamme des espoirs portés.Pont infini entre les matières extrêmes,De-ci de-là éparpiller son dilemme :Pierre tombale ou lierre monté ?Densité minérale, aérienne volupté :Singulière équationMi-inconnue, mi-familière,Un casse-tête aux cent solutions :Rêve gravitationnel,Réel en suspension,La sensifique contrée croît de plus belle.

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