Bon, là faut contextualisés ! Je regardais sur You tube un cours de Aurélien Barrau
sur le big bang et autre trou noir et j’ai brodé : Dans l’espace temps, le champ gravitationnel est évolutif, toujours ! Nous, chez les raz du sol, on cherche les dixièmes manquants pour rester sur le
podium. Nous ne sommes pas contraints de subir l’orbite que nous confère
notre statut de satellite. On peut tendre vers celui de l’étoile. De
ce nouveau paradigme, nos vies
s’enrichissent. Par la porte entrouverte un nouveau danseur, maître de
l’univers apparaît à l’horizon des événements de cette
valse cosmique. Quand le hasard porte ce masque dont s’affuble parfois le
destin, on peut s’interroger. Cela n’empêche nullement de disparaître dans
le trou noir des forces obscures où s’engouffre même la
lumière. Un danseur étoile nantis d’une force d’attraction
magistrale. Nous sommes deux modèles spéculatifs avec des
corroborations expérimentales différentes. Pourtant l’attraction est fatale à
l’un et à l’autre. Dans notre orbite elliptique, à l’apogée, de nouvelles
planètes nous rejoignent. Au périgée d’autres nous échappent. Une chose est
sûre, l’univers n’est plus comme avant.Saturne est
taciturne, Mars vaincu, Vénus directe ! Il faudra accepter les douces
gesticulations préliminaires le temps de prendre la mesure de chacun. Obéir aux
maîtres de l’olympe qui nous guident l’un dans l’autre puisque nous leur auront
cédé le pouvoir, abandonné notre désir et confié son
accomplissement. Inapte à décider qui sera le soleil et qui sera la lune.
Calmés et unis par le membre que m’a donné la nature dans celui inversée
que tu m’offres, nous resterons
immobiles à fouiller nos regards dans le secret d’un lit, le pouvoir d’une
peau, la lenteur du mouvement. L’un de nous deux bougera,cédera à ce partage où personne ne gagne, où
personne ne perds. Au fond de notre intimité, les muqueuses mises à
rude épreuve, de l’affolement à la délivrance de nos fluides mêlés, nous
verrons dans nos yeux des étoiles nouvelles. Je parlais il y a peu
de nos résiliences secondaires, un terrain de choix pour le big bang d’un
nouveau monde du nousJ’aime bien et je
n’aime pas le concept de résilience secondaire. J’aime parce que c’est la mue
d’une nouvelle enveloppe qui nous contient tous les deux et ce mot est proche
de l’idée de logement où l’on ne vient que le week end. Je n’aime pas parce que
résilience renvoie à l’idée d’une peine antérieure. Reste le double sens que
l’on veut bien lui prêter et chez moi le calembour à deux balles reste une
manière d’exprimer autant que de suggérer. L’altérité de mes alter egos y
trouvera de quoi s’alimenter la gamberge.