We Are Scientists revient avec ce qui est, déjà, son sixième album studio. Le duo américain, basé à Brooklyn, poursuit ainsi son aventure, dans un univers pop résolument coloré et addictif, le bassiste Chris Cain affirmant clairement leur volonté de faire en sorte que leur musique soit un pur divertissement.
Aussi les premières écoutes de Megaplex se font-elles aisément, avec délectation même. L’ouverture « One in, one out » est définitivement calibré pour devenir un tube, alors que « Notes in a bottle » me fait irrémédiablement comprendre pourquoi We Are Scientists récolte un succès bien plus important au Royaume-Uni que chez eux. D’ailleurs, j’entends déjà carrément la possibilité d’intégrer l’un ou l’autre sur la b.o. d’une comédie britannique, probablement romantique vous l’aurez compris.
Plus loin, « Not another world » est de toute évidence un autre tube potentiel, tandis qu’une oreille plus attentive remarquera une référence certaine sur les morceaux « Your light has changed » ou « Now or never », à savoir celle de leurs compatriotes Weezer, notamment grâce à la voix et la guitare de Keith Murray, parfaitement soutenu par la basse de Cain. Plus globalement, j’avoue que l’univers de Zoot Woman ne semble jamais loin non plus.
De toute évidence, certaines chansons devraient résolument offrir au duo un plus ample public à la maison, tout (ré)confortant leur public britannique. Quant à chez nous, je pense que le pari devrait lui aussi être gagné.
(in heepro.wordpress.com, le 25/04/2018)
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