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J’ai vu les 2 saisons de La casa de Papel

Publié le 28 avril 2018 par Framboise32

J’ai vu les 2 saisons de La casa de Papel

La casa de papel est une série télévisée espagnole en quinze épisodes réalisée par Álex Pina et diffusée entre le 2 mai 2017 et le 23 novembre 2017 sur la chaîne Antena 3 en Espagne. Dans le reste du monde, la diffusion débute le 20 décembre 2017 sur la plate-forme de streaming Netflix.

Synopsis : Huit voleurs font une prise d’otages dans la Maison royale de la Monnaie d’Espagne, tandis qu’un génie du crime manipule la police pour mettre son plan à exécution.

Réalisation : Jesús Colmenar, Alex Rodrigo, Alejandro Bazzano, Miguel Ángel Vivas et Javier Quintas

Scénario : Esther Martínez Lobato, Javier Gómez Santander, Pablo Roa, Fernando Sancristóval, David Barrocal et Esther Morales

Au casting : Úrsula Corberó , Itziar Ituño, Álvaro Morte , Paco Tous, Pedro Alonso, Alba Flores, Miguel Herrán,  Jaime Lorente, Esther Acebo  , Enrique Arce,  María Pedraza, Darko Peric , Kiti Mánver,  Roberto García , Fernando Soto, Juan Fernández , Anna Gras , Mario de la Rosa , Miquel García Borda , Fran Morcillo, Naia Guz , Clara Alvarado

 La saison 1 comprend 13 épisodes et la saison 2 comprend 9 épisodes, diffusée depuis le 6 avril 2018.La saison 3 est en production

La Casa de Papel est actuellement l’une des séries phares de Netflix.   Netflix a acheté les droits de diffusion à l’international  de cette série espagnole. La Casa de Papel a rencontré un grand succès dans son pays d’origine. C’est une série espagnole de la chaîne Antena 3, connue en France pour ses séries Un, dos, tres et Physique ou Chimie. Lors de la diffusion de la partie 1, le premier épisode de la série espagnole a réuni 4 millions de téléspectateurs.  La première partie de la saison 1 a ainsi réuni en moyenne 2,6 millions de spectateurs en Espagne. Netflix a  changé le format de la série. Aulieu de  neuf épisodes de 1h-1h10, Netflix a redécoupé la saison 1 en 13 épisodes de 45-50min.

L’histoire d’un braquage orchestré, calibré par le Professeur qui a recruté 8 personnes pour l’exécuter . Pour ne pas dévoiler leurs vrais noms, chacun se fait appeler par un nom de ville :  Tokyo, Rio, Berlin, Moscou, Nairobi, Oslo, Helsinki et Denver.

 La série est identifiable pour plusieurs raisons, tout d’abord la mise en avant de la chanson Bella Ciao, devenue la véritable signature du show, par les  masques de Salvador Dali ou du Cri de Munch utilisés  par les gangsters et bien sur les noms d’emprunts des personnages principaux.

Le récit est efficace. la bonne idée aussi est que les gangsters sont présentés comme des « Robin des bois ». on se surprend à compatir et à espérer leur succès. Un tel succès en Espagne, pays d’origine de la série, est peut-être explicable pour cela. La crise a été difficile, les restrictions ont être drastiques, et cette série peut présenter une sorte de vengeance. Les insoumis qui défient le pouvoir et volent sans qu’aucune autorité ne puisse intervenir.  Un seul Objectif, pénétrer dans la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre de Madrid, et disparaître à tout jamais, le tout sans violence et en manipulant la police.

La réalisation n’est pas des plus efficaces. Mais les personnages sont attrayants et ils prennent de l’amplitude au fur et a mesure des épisodes. Ca efface les quelques défauts de réalisation ou de scénario. Certains ont plus de charisme que d’autres. Lumière est faite sur quelques personnages en particulier. Comme Tokyo, Berlin ou encore le Professeur.

Difficile de se détacher de la série quand on commence. Difficile aussi de savoir pourquoi c’est à ce point addictif. La série n’est pas révolutionnaire. certainement par la précision de la préparation par Le Professeur qui a tout prévu enfin normalement tout prévu.

Les touts premiers  épisodes sont hyper rythmés, efficace, et pleins de rebondissements et révélations.  Les personnages sont en peu en retrait pour prendre leur ampleur ensuite. Le téléspectateur est tenue en haleine devant les scènes de fusillade, de discussions. L’histoire se passe majoritairement dans le QG du professeur, à l’intérieur de la banque et encore dans le QG de la police. Cela contribue à l’effet de suspense, le champ est limité.

Pour le négatif, Le suspense est parfois « Cassé » car le professeur semble avoir une solution à tout. on ne se pose pas du coup beaucoup de questions. Même chose pour quelques incohérences du scénario.

La casa de papel est une mini série Tv espagnole. Pas la meilleure des séries (incohérence et réalisation)  mais elle est très efficace et rythmée. Quelques  personnages sont attachants. Addictive.

 


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