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Bocuse d’Or Europe 2018, les forces en présence

Par Chroma @Chroma_France

11 juin ordre de passage

Box 1 Pologne David Szkudlarek Folwark Folińscy Restaurant

Box 2 Belgique Lode De Roover Fleur de Lin Restaurant, Zele

Box 3 Islande Bjarni Siguróli Jakobsson Reykjavík Gastronomy

Box 4 Hongrie Adam Pohner Kistücsök Restaurant

Box 5 Allemagne Marvin Böhm Restaurant*** Aqua in the Ritz Carlton Wolfsburg

Box 6 Pays-Bas Lars Drost Ciel Bleu Restaurant** Hotel Okura, Amsterdam

Box 7 Espagne Juan Maniel Salgado, Caelis, Hôtel Ohla Barcelone

Box 8 France Matthieu Otto, Auberge St Walfrid*, Sarreguemines

Box 9 Suisse Mario Garcia, food creator

Box 10 Royaume-Uni Tom Phillips, Restaurant Story*, Londres

12 juin ordre de passage

Box 1 Russie Andrey Matuha, Restaurant The Pech, Krasnodar

Box 2 Suède Sebastian Gibrand, freelance Gibrand Gastronomy

Box 3 Croatie Zlatko Novak, Restaurant Bedem, Varaždin

Box 4 Finlande Ismo Sipeläinen, Sipeläinen

Box 5 Norvège Christian André Pettersen, Restaurant Mondo

Box 6 Danemark Kenneth Toft-Hansen, Svinkløv Badehotel, Fjerritslev

Box 7 Italie Martino Ruggieri, Pavillon Ledoyen*** Paris

Box 8 Bulgarie Nikola Nikolov, Les Fresques* Evian Resort France

Box 9 Estonie Pavel Gurjanov, Bordoo Restaurant, Tallin

Box 10 Turquie Mutlu Şevket Yilmaz, Seasons Restaurant, Alanya

C’est une sélection très variée qui se présentera à Turin, on y trouve des restaurants étoilés dont deux 3*** (Allemagne, Italie) comme des gastronomes freelance (Suisse, Suède), des chefs de restaurant comme des sous-chefs. Favori, la Norvège, qui nous avait concocté un plat extraordinaire lors de la sélection Norvège. Le norvégien se place dans la filiation de son ami Orjan Johannessen, Bocuse d’Or 2015, et de Charles Tjessem, vainqueur du Bocuse d’Or 2003, qui n’est d’autre que le propriétaire du restaurant dans lequel il officie.

Ses principaux challengers seront :

– la France qui partira au concours européen très affûtée cette année (pour la première fois de son histoire, elle s’entraîne deux mois pleins, isolée dans son box parisien). Elle aura à coeur de contrebalancer le fait qu’elle passe la première journée, ce qui n’a pas été avantageux dans le passé. Un podium la relancerait.

– l’Italie. Le natif des Pouilles qui la représente, chef adjoint de Yannick Alleno, Bocuse d’argent 1999, a pour lui de recevoir à domicile et de connaître les ingrédients locaux. Nous avait frappé le fait qu’il a compris que pour gagner le Bocuse d’Or il faut savoir raconter une histoire. Il aura la pression.

– les Scandinaves qui sont toujours placés dans les 10 premiers (car le nouveau Bocuse d’Or Afrique prendra deux places qualificatives aux Européens)

Un podium Norvège, France et Italie aurait fière allure. A noter le retour pressenti de l’allemand Marvin Böhm qui n’a fait qu’une bouchée des postulants locaux et cherche à se racheter de la contre-performance au Bocuse d’Or 2017 (pas sûr que cela réussisse vu le retard accumulé par l’Allemagne ces dernières années). Possible révélation : la Bulgarie comme invitée surprise au concert des grandes nations à Lyon. En tout cas nous espérons une compétition loyale et en profitons pour lancer un appel aux organisateurs afin que les portables du jury restent au vestiaire car ce que nous avons vu ces dernières années nous semble incongru. Pensez donc, les photos du premier jour restent accessibles le deuxième alors que l’étalon doit être gustatif. Pour l’éthique de la compétition on souhaiterait donc ne plus revoir ceci :

Bocuse d’Or Europe 2018, les forces en présence


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