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La circulation à Conakry

Publié le 22 mai 2018 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche d'évènements (agenda) Ce n’est vraiment pas facile de circuler déstressé dans la capitale Conakry. Tous ceux ou toutes celles qui bougent souffrent réellement. Les passagers languissent au bord des routes à attendre le taxi avant d’être assommés plus tard par des embouteillages discontinus le long des trajets. "Bouger à Conakry est synonyme de stress si vous n’êtes pas véhiculé", regrette Kadiatou Diaby, fonctionnaire. Dans cette pénurie du transport en commun face à la demande des citoyens, tout le monde est contraint d’y faire face. Ibrahima Sory Camara, étudiant, explique les conditions dans lesquelles il arrive à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry: "Je suis à Matoto, je me lève chaque jour à 5h du matin pour être à 6h au bord de la route où je peux rester parfois jusqu’à une ou deux heures avant de trouver un taxi. On peut aussi faire deux heures de route dû aux embouteillages, ce qui fait que nous sommes fréquemment en retard puisque les cours débutent à 8h. Et avec certains professeurs qui n’acceptent pas les retardataires, on est obligé de rester dehors pendant 3 heures attendant le prochain cours".

La circulation à Conakry est caractérisée par des flux énormes de personnes de la haute banlieue vers le centre-ville le matin et les reflux des mêmes personnes du centre-ville à la haute banlieue le soir. Un trajet qui dépasse les 40 km pour les travailleurs et fonctionnaires habitants les préfectures de Coyah et Dubréka. Conakry comprend cinq communes dont la Presqu’ile de Kaloum abritant tous les départements ministériels. Et le grand marché de Madina se trouve à mi-chemin vers le centre-ville. La déconcentration des ministères dans les cinq communes, la multiplication et l’élargissement des routes qui seront reliées par des transversales, sont les seuls moyens pour résoudre cette pénurie de transport en commun et diminuer les embouteillages, pense Elhaj Lamarana Diallo, secrétaire général adjoint de la Section syndicale des transports de la commune de Dixinn. Le problème dans la circulation des citoyens est exacerbé par "l’indiscipline caractérisée des conducteurs qui coupent le trajet par tronçons", manière de surfacturer les passagers, selon le commandant Mohamed Lamine Touré de la sécurité routière. Les véhicules circulent sur des routes et rues étroites et défectueuses. "Le tronçonnage du trajet permet non seulement de compenser les pertes en carburant enregistrées au cours de la journée du fait des embouteillages mais aussi de réaliser des petites économies afin de pouvoir faire face à la hausse galopante des pièces d’automobiles en cas de panne", répond un chauffeur.

Autres solutions aux problèmes de déplacement, c’est aussi pourvoir Conakry de métros, de trains et de bus, à repartir sur les grandes routes.

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