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« Manger, se nourrir, rayonner » de Amelia Freer (mon avis)

Par Diana10

« Manger, se nourrir, rayonner » (Les 10 lois de l’alimentation santé pour perdre du poids, avoir l’air plus jeune et se sentir mieux) est un best-seller écrit par Amelia Freer, une thérapeute nutritionnelle qui a aidé de nombreuses personnes (dont certaines célébrités) à changer leurs habitudes alimentaires pour maigrir et retrouver une meilleure santé.
En résumé, la méthode proposée consiste à rajouter d’abord des « bons » produits à son alimentation quotidienne : des graines et des noix, beaucoup de légumes colorés à manger à chaque repas, de bonnes graisses (huile d’olive et de noix de coco, beurre, avocat, …), puis à arriver - petit à petit - à un régime (à vie) sans gluten et sans produits laitiers de vache (en partant de l’idée que la majorité des adultes serait intolérant), sans sucre et sans (ou avec très peu) d’autres carbohydrates (céréales et autres féculents, pomme de terre, légumes secs, fruits …) mais avec plus de protéines (œufs, volaille et viande bio, poissons, protéines végétales, …). Mais surtout – ce n’est pas sorcier – il faut (recommencer à) cuisiner. Et là, on arrive à l’un de mes conseils favoris : 
« Vous pouvez manger toutes les cochonneries que vous voulez. Tant que vous les fabriquez vous-même. »
Je suis d’accord avec une partie des idées exposées dans le livre (comme le fait qu’il faut exclure de son alimentation tous les produits industriels ou hyper-transformés, les graisses trans- et le sucre raffiné), moins avec d’autres (en fait, tous les « carbs » ne sont pas aussi mauvais, ils seraient même nécessaires à un régime équilibré), et je suis carrément irritée par certaines (mais là, il s’agit plutôt de phrases jetées en l’air pour plaire au public d’illuminés). C’est un régime très cher : la plupart des ingrédients « de substitution » mentionnés ne sont pas à portée de tous les budgets. Il est aussi très gourmand en temps et très contraignant, il faut le dire, quand on vie en famille ou en société et pas isolé dans une grotte, quand on fait de longues études ou on a un travail prenant et/ou passionnant, ou quand on n’a pas de cuisinier personnel ... Un autre point négatif pour un livre qui propose un régime tellement restrictif : il contient seulement une vingtaine de recettes ; ceci m’a paru très frustrant car j’avais envie de le tester (j’ai des raisons familiales pour m’intéresser). En fait, chaque fois quand je fais l’effort de « manger différemment », je réussis mieux quand je peux m’appuyer sur un programme complet. Par exemple, j’ai préparé le « Poulet arabiata » (les pâtes sont ici remplacées par du poulet), mais le soir nous étions tellement affamés que je l’ai accompagné de pâtes, de vraies (c’est nullissime) … Pour le petit déjeuner, il y a seulement deux recettes, et il m’est très difficile de me fournir tous les ingrédients (et de les faire avaler à Monsieur …) ! En revanche, il y a plusieurs desserts, mais comme nous ne sommes pas trop portés sur le sucré, cela ne m’a pas semblé tellement utile.
L’auteur donne également quelques idées de remplacement des produits « interdits ». Vous avez envie d’une pizza ? Préparez-vous-en une, mais sans fromage, et en remplaçant la pâte par des légumes. Envie de pâtes ? Remplacez-les par des légumes taillés en forme de spaghettis ! Cette dernière alternative est assez amusante, en plus d’être délicieuse ; la prochaine fois, je vous donnerai ma version, que je viens de re-tester.« Manger, se nourrir, rayonner » de Amelia Freer (mon avis)
Les régimes de ce type (qui sont apparentés au régime cétogène, en fait), permettent vraiment de maigrir (mes connaissances qui les ont suivis ont littéralement fondu), mais à condition de les adopter définitivement. Cependant, arrêter de manger des cochonneries industrielles bourrées de sucre et de « e » est une (bonne) chose, alors que changer totalement ses habitudes pour un régime aussi restrictif est toute une autre. Il apparaît que les régimes de ce type ne sont pas bénéfiques pour tout le monde et qu’il est très important de les suivre sous la surveillance d’un médecin nutritionniste afin de prévenir les effets éventuels négatifs (parmi lesquels, on note les carences nutritives, la fonte musculaire, les problèmes rénaux, …). Un grand point positif (bien que le livre ne parle pas de cela), c’est que les dérivés du régime cétogène (qui a été initialement conçu pour le traitement des troubles épileptiques) semblent donner des résultats encourageants quand ils sont intégrés dans le traitement de certaines graves maladies neurologiques ou neurodégénératives (comme Alzheimer, sclérose en plaque, ou bien dépression …) Cette information est à prendre avec précaution, bien sûr, mais ça ne coute rien d’essayer de se renseigner.
Cet article est écrit dans le cadre de ma collaboration avec Natura Sense (www.natura-sense.com).

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