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Chromosomes XX et XY

Publié le 08 juillet 2008 par Kalvin Whiteoak

chromosomeIl est politiquement correct et de bon ton aujourd’hui chez les psychologues, psychiatres, sociologues, enseignants, pseudo-intellos bien pensants de tous sexes, poils, qualités et confessions de féminiser le mâle et de masculiniser la femme, et d’expliquer urbi et orbi qu’au fond ces différences “sexuelles” n’ont strictement rien à voir avec l’hérédité, mais ne sont que la résultante de l’effet des mœurs, de la société et de l’évolution de cette dernière.

Que ces différences aussi il faut les gommer et voir la réalité des fonctions sociales de chacun. Il est de bon ton aussi de lâcher prise, comme diraient Rosette Poletti et ses disciples en résilience permanente larmoyante, de vivre pleinement ses différents aspects personnels, de laisser exprimer ses orientations à travers des coming in ou out selon le cas, de prôner un humanisme de bazar dans lequel tous les chats sont gris et les opinions aussi, de taxer immédiatement de raciste toute opinion critique sur ces sujets.

Les sexes se valent: il n’y a pas de différence, la “preuve”, même les homosexuels ont des enfants ou en adoptent, les femmes deviennent des hommes avant d’accoucher et la transsexualité est une performance.

Les tenants de ce genre de théories font en réalité de la politique militante en faveur d’une société de la permissivité et de l’absence de l’interdit, suivant en celà aveuglément certains préceptes datant du défunt mois de mai 1968. Les mêmes tenants de ce genre de théories taxent presque d’eugénisme coupable toute tentative de faire revenir le débat sur la base des fonctions naturelles et originelles des sexes, et on ne parle pas ici de péché ni de troisième sexe mais simplement d’histoire naturelle. Et si l’on songeait simplement à une société qui simplement décide de fixer des repères acceptables et n’enseigne pas volontairement ce genre de sornettes sous prétexte d’égalitarisme primaire.

Ne parlons pas du sexe de dieu lui-même qui comme celui des anges reste un mystère pour celles et ceux qui y croient.

Alors d’accord, soyons ouverts et accueillants à la différence quelle qu’elle soit, mais ne perdons pas de vue qu’un homme ne sera jamais un femme et vice-versa sur un plan purement naturel. Malgré en effet les théories rappelées plus haut, il est un élément intangible et fondamental qu’aucun docteur étrange ne pourra jamais changer : la différence chromosomique naturelle intangible qui fait que seul l’homme possède dans sa panoplie un chromosome Y et un chromosome X, alors que la femme possède deux chromosomes X et pas de chromosome Y. Ecologiquement parlant donc, et sans aucune discussion possible, les deux sexes sont différents à jamais, en tout cas chez l’homo erectus.

Donc le patrimoine héréditaire transmis à  la fécondation est un mélange certes, mais avec une essence particulière venant exclusivement du mâle. Ca ne fait pas de lui un être supérieur, certes non, mais ça différencie les sexes d’une façon telle que toute tentative sociétale de les unifier est un non-sens antinaturel.

Apprendre à comprendre les différences oui, faire en sorte de vivre équitablement entre sexes en société oui, vouloir que tous les sexes aient la même fonction non, ce n’est pas sur ces prémisses que l’éthique moderne pourra avancer, car elle serait alors en contradiction formelle avec les lois élémentaires de la nature.


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