#GénérationIdentitaire tue Adrien Perez une seconde fois

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Par delà le compréhensible agacement qui est le mien – antifa oblige – ces petites vermines fascistes peuvent bien bomber le torse selon un réflexe pavlovien bien connu, il n’empêche… L’opération dûment médiatisée des bas du front identitaires devant le tribunal de Grenoble m’apparait disqualifiée à plus d’un titre. Tout d’abord, il ne s’agit pas de la manifestation spontanée d’une indignation, comme on pourrait le concevoir éventuellement, mais d’une opération de pure com exclusivement destinée à se faire mousser, et à attirer l’attention médiatique sur leurs idées bien dégueulasses, qui n’ont pour seul but que de dresser des français les uns contre les autres. La majorité des français ne retiendra que l’acte,  ignoble, et non l’origine pré-supposée des agresseurs, dont tout le monde se fout hormis ces obsessionnels du genre…  Ensuite, ce sont là des gens qui font passer leur  idéologie devant le respect de l’être humain, plus préoccupés d’assoir leurs idées haineuses envers la population immigrée dans le grand public, en espérant passer au journal de 20 Heures, que de saluer et respecter la mémoire d’un mort. Je n’ai d’ailleurs pas vu les mêmes, pour preuve de leur duplicité si terriblement orientée, se dresser contre la violence tout aussi gratuite qui s’est manifestée envers ces jeunes de Beaune, criblés de plomb, qui n’avaient commis pour seul crime que le simple fait de se trouver là au mauvais moment…

Et puis d’ailleurs, qui sont ces gens qui osent faire de la provocation devant un palais de justice en toute impunité, sans même être inquiétés par la police, quand les nôtres se font si souvent tabasser pour moins que ça ? Avec quelles complicités ? On est en droit de se le demander…

Toujours est-il que lorsque même la famille d’Adrien Perez, principale concernée à ce que je sache par le drame en question, se dresse contre leur innommable petit commerce de récupération politique médiatisée, ils devraient se faire petits, tous petits… Aussi petits que leurs idées, et leurs cerveaux étroits. Qu’ils dégagent. Ils ne sont nullement utiles à notre société, et notre commune humanité. Juste un venin, un poison social fortement toxique.