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A #Besançon, la haine des pauvres atteint des sommets… d’hypocrisie macroniste #pauvrophobie #LREM

Publié le 17 août 2018 par Mister Gdec

« cachez cette pauvreté que je ne saurais voir… »

A #Besançon, la haine des pauvres atteint des sommets… d’hypocrisie macroniste #pauvrophobie #LREM

Les arrêtés anti-mendicité, déjà bien assez dégueulasses comme cela, on connait. En octobre 2011, je m’étais déjà élevé contre celui de Marseille. A l’époque, des centaines de personnes s’étaient massées devant l’Hôtel de ville pour protester contre cette mesure infâme. Qu’en est-il aujourd’hui ? Une bien triste banalisation du mal, qui est allé en s’empirant, s’accompagnant de dispositifs d’une cruauté si moderne que je ne cesserai, avec d’autres,  de le dénoncer… Un mépris, voire une haine des pauvres qui n’a cessé depuis de croître, galvanisée par le macronisme triomphant, qui se fout bien comme il le montre dans touts ses lois et tous ces actes de ces loosers que sont les plus démunis d’entre nous. Aussi, je ne pouvais que sauter sur l’occasion qui m’est donnée par le conseil municipal de Besançon de dire tout le mal que je pense de sa mesure si terriblement emplie de pauvrophobie. Il ne suffisait donc pas d’interdire la mendicité, il fallait donc avancer masqué, et faire sournoisement voter pendant l’été une mesure qui (tenez vous bien assis sur vos fauteuils dont, il est utile de le rappeler – tremble, bourgeois ! –  les pauvres sont en général fort dépourvus…) interdit  « la station assise ou allongée lorsqu’elle constitue une entrave à la circulation publique ».

Blogueur politique et social rigoureux et consciencieux,  je serais fort désireux d’observer comment un agent de la force publique, en son for intérieur,  pourra estimer honnêtement, en voyant un quelconque quidam assis sur les marches, au hasard, d’un hôtel de ville, que sa station assise (ou allongée, pourquoi pas, si c’était moi, ivre de mon total esprit de liberté…) « constitue une entrave à la circulation publique« . Comment le distinguer d’un simple touriste ? Si c’est le maire qui décide au même moment de gravir les marches, comble de malchance, éloignera-t-on tous les manants sans distinction qui oseraient lui faire entrave ? Ou seulement ceux qui ne paient pas de mine, les clochard.e.s ou clodos (d’apparence, cela suffit, en général… sans autre forme de procès), les  pouilleux, les oisifs, les sdf, les mendiants, les va-nu-pieds, les pauvres, les gueux, les assistés etc…. ? Voilà qui constituerait pourtant une rupture de pacte républicain, cette intolérable discrimination entraînant une inégalité de traitement punissable en droit, ce me semble… Y a-t-il des juristes, dans la salle ? Ne peut-on pas attaquer cette décision devant un tribunal administratif ? Car enfin, laisser filer cette intolérable banalisation du mal, cela suffit. Liberté ? Mon cul ! Egalité ? Ou pas ! Fraternité ? Vraiment pas, en l’occurrence, hein…  Et si on arrêtait de se payer de bons mots, et qu’on passait enfin aux actes ?

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