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Critiques Séries : Vanity Fair. Mini-series. Part 1 (UK)

Publié le 03 septembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Vanity Fair // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ce n’est pas la première fois que le roman de William Makepeace Thackeray est adapté. En effet, ce roman de 1848 publié sous le nom « La Foire aux vanités » avait été adapté en 2003 avec Reese Witherspoon dans le rôle titre de Becky Sharp. On sent cependant dans cette version que le but n’était pas de laisser la poussière sur la commode. Du coup, l’adaptation est une version différente du roman mais Olivia Cooke est parfaite dans le rôle titre et c’est avant tout ce que l’on retient ici. Comme bien d’autres histoires adaptées depuis quelques années, les anachronismes sont légions et tentent par moment de faire des petits clins d’oeil à notre époque afin de rappeler que le monde a bien grandi. Adaptée par Gwyneth Hughes, cette nouvelle mini-série d’époque de ITV, tente aussi de surfer sur une vague d’adaptations qui permettent de nous replonger dans différentes époques. Les décors sont alors somptueux et l’on sent que les décorateurs et costumiers ont eu un vrai boulot afin de nous donner l’impression que nous ne sommes pas à notre époque mais bel et bien à celle de Becky Sharp. Je n’ai jamais lu le roman mais j’avais vu le film avec Reese Witherspoon qui avait ses défauts. L’histoire de Becky est pourtant passionnant de part l’ampleur du récit et de ce qu’il y a à conter.

A l'époque napoléonienne, Rebecca "Becky" Sharp est bien décidée à grimper les échelons de la société, par tous les moyens.

En apportant un vent de modernité sur l’ensemble, Gwyneth Hughes parvient à dépoussiérer le roman de départ afin d’en faire une adaptation dans l’ère du temps. C’est très soigné et l’on ressent tous les archétypes modernes de ce genre de fictions apparus depuis Downton Abbey (enfin, disons que c’est la série de ITV qui a plus ou moins popularisé la chose). Ce premier épisode est alors là pour nous présenter l’univers et les personnages avec une certaine ferveur et candeur qui sont là pour nous donner envie d’aller plus loin. Le casting est lui aussi très réussi, et pas seulement pour le charme d’Olivia Cooke dans le rôle titre mais aussi pour celles et ceux qui sont là pour l’entourer. Bien que son histoire reste classique et que la littérature de départ se ressent à certains moments, j’apprécie la réadaptation plus moderne d’une histoire qui méritait d’être ressortie dans cette ferveur de la série d’époque. Je me demande ce que la suite va bien pouvoir nous réserver car cette mini-série se compose tout de même de sept épisodes qui ont dû couter une petite fortune alors que tout cela a été fait avec l’argent d’Amazon (qui ne semble plus avoir peur d’investir dans des projets bien plus grands que ceux qu’elle pouvait proposer encore récemment).

Note : 7/10. En bref, un beau début.


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