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la biennale de Lyon répond à Lili-oto dans le magazine lyonnais Mag 2 Lyon

Publié le 12 mars 2017 par Lilioto

Ici en ligne la double page de l'article de Mag 2 Lyon (ex Lyon mag) de novembre 2009 avec l'article de la journaliste Nadège Michaudet. L'article est composée de deux interview et il s'intitule : " Biennale IN et OUT" "La biennale ne fait pas l'humanité. face à face, deux points de vue. E Tugaud, une des responsables de cette manifestation et l'artiste lyonnais Lili-oto fondateur de la biennale Out, qui juge durement cette Bac."
Dans cet interview, Lili-oto parle de liberté dans la création, du populisme culturel de cette biennale internationale d'art contemporain de Lyonnqui représente l'art contemporain sur le scène internation de la création contemporaine. L'enjeu de cet article est de faire le constat amère de l'exclusion artistique des mouvances underground ou alternatif par le directeur artistique Thierry Raspail patron aussi du musée d'art contemporain de Lyon, de la marchandisation à outrance des œuvres d'art pour développer le marché international véreux de l'art, du pouvoir institutionnel de ces historiens d'art, des ringards, je dis bien des ringards qui ont une vision très universitaire et bourgeoise de l'art contemporain, de pensée unique. Réseau, copinage, délit de favoritisme, les artistes en France sont victimes de cette véritable dictature institutionnelle, nous proposons, nous artistes, de lancer systématiquement un appel d'offre public pour lequel tous les artistes pourraient participer afin de faire des propositions pour la prochaine biennale de Lyon et en remplaçant Thierry Raspail et le commissaire d'exposition par un ou des artistes qui dirigeraient cette biennale à la place d'un institutionnel.
La Biennale de Thierry Raspail qui est sorti de sa réserve a déclaré ouvertement par voie de presse qu'il était pour cette mondialisation. Le patron de la biennale répond que le marketing n'est pas opposé à l'art, public ciblé, uniquement des artistes reconnus, professionnels de l'art, d'un commissaire d'exposition qui a un portefeuille d'adresse, et leur refus catégorique que la biennale soit dirigé par un artiste : " parce qu'il faut avoir une vision globale de l'art ".
En gros les artistes sont des cons, bonjour leur mépris institutionnel pour les auteurs créateurs, quel honte ! L'argent du contribuable c'est " business is business ", et lorsqu'ils parlent de professionnalisme, ils oublient de parler de leur échec, l'insignifiance du marché de l'art en France et qui ne peut être en aucun cas une valeur de référence pour monter une telle biennale d'art qui coûte environ 10 millions d'euros. Cette biennale d'art doit être un moteur pour montrer les nouvelles émergences d'artistes et bien loin de cette culture entachée de dogmatisme ultralibéral qui est ringard et totalement dépassé. L'argent du contribuable ne doit par servir le marché de l'art international véreux à la recherche de profit juteux, l'argent public n'est pas pour faire monter la cote des artistes français et étranger dans les ventes aux enchères, quelle grave dérive !!!!
Dans l'interview d'une heure avec la journaliste Nadège Michaudet qui l'a donc condensé pour les besoins de son magazine, j'avais donné la liste des dix artistes qui avaient participé à cette Bac Out en 1993, j'avais aussi expliqué que ces dirigeants institutionnels étaient un véritable lobby qui faisait tord à la création contemporaine, que beaucoup d'artistes, environ 90% en France ne fréquentaient plus les expositions institutionnelles. J'ai expliqué aussi que cette pratique et ce prétexte de commissaire d'exposition a été mis en place par le lobby institutionnel pour rendre opaque l'utilisation de l'argent public et donc l'argent du contribuable que l'on retrouve en France dans toutes les institutions, musée d'art contemporain, Drac, Frac, etc. De l'absence totale de démocratie culturelle et la non représentation des artistes dans les rouages institutionnels contraire aux conventions internationales que la France a signées, qu'il fallait supprimer les musées d'art contemporain et les remplacer par des espaces de diffusion pour la création contemporaine dirigé par des artistes comme au théâtre, la musique, la dance car les espaces de diffusion d'art contemporain doit être des espaces de vie comme seuls les artistes savent le faire et comme ils l'ont toujours fait dans le milieu alternatif, nous avec les jardins éphémères à Lyon, la première Usine éphémère à Paris, etc...
Nous ne voulons plus que l'on nous vole nos exposition et surtout notre parole et le ton de notre parole, d'être encarté par ces minables, on en a marre !!! qu'ils écrivent leurs points de vue sur l'art dans des livres et qu'ils nous rendent ce qui nous appartient, nos espaces de diffusion !!!
Nous n'acceptons pas et plus ce regard cynique sur la création contemporaine, cette spéculation à outrance de faux mécènes milliardaires français et tout simplement ce regard grossier sur la vie, ce regard inconséquent sur le rôle de la créativité inhérent à l'être...
Je joins ci-dessous l'article en PDF que vous pouvez lire avec l'autorisation du magazine Mag 2 Lyon que je remercie, car tous les artistes savent qu'il est très difficile d'interpeller l'institution culturelle par voie de presse en France. Je joins aussi le texte en PDF de mon analyse sur l'art contemporain en France et dans le monde et le lien de cette BaC OUT (biennale d'art contemporain Out) en ligne sur internet.
biennale Lyon répond Lili-oto dans magazine lyonnais mag-2-lyon.pdf
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