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What’s your name? Machiavel

Publié le 23 octobre 2018 par Bigreblog

Bonjour les musicos dans la salle!

Alors, pour le What’s your name du jour, j’avais envie de passer de mon côté de la frontière, et vous parler d’un groupe de rock bien de chez moi que vous avez pourtant sans doute déjà entendu.

Alors pour rendre hommage à leur chanteur, décédé récemment, on va parler, et surtout écouter, du Machiavel!

🙂

Machiavel est un groupe de rock progressif belge qui s’est formé en 1974.

What’s your name? Machiavel

En 1974, d’anciens membres du groupe de rock Moby Dick se rassemblent avec d’autres musiciens, et prennent le nom de Machiavel, d’après le philosophe italien Niccólo Machiavelli.

Il se compose à ses débuts de Roland de Greef (à la basse); Marc Ysaye (à la batterie); Jean-Paul Devaux (à la guitare); Albert Letecheur (aux claviers); et Mario Guccio (au chant). Le groupe sort dès 1976 son premier 33 tours sous la production de Jack Say.

Ce premier album se fait une jolie publicité, notamment grâce à la radio rock-pop Classic 21 dirigée par Marc Ysaye, le batteur.

Influencé par la suite par des groupes comme Supertramp ou encore Genesis, Machiavel sort un deuxième, puis un troisième album, et connait le succès avec son titre Rope Dancer.

Albert Letecheur et Jean-Paul Devaux quittent tous deux le groupe au début des années 80, déçus de l’évolution plus metal du groupe. Thierry Plas rejoint donc la formation à la guitare, suivi de l’album New Lines sur lequel se trouve le titre Fly.

Après 1987, le groupe ne sort plus que des compilations et des best of, avant de proposer trois albums de 1999 à 2005. En 2011, Machiavel sort son dernier album en date, Eleven.

Le groupe perd Albert, membre fondateur, en 2004; puis Mario, des suites d’un cancer, en janvier 2018. Il était convenu que pendant sa convalescence, Marc Ysaye le remplacerait au chant.

Machiavel est un groupe belge que j’apprécie énormément, grâce à mon papa qui en a toujours été fan. Un groupe qui a sans aucun doute posé la première pierre du rock progressif belge, avant que Ghinzu, Girls in Hawaii ou encore Été 67 ne proposent leur musique.

Perdre Mario a été très difficile, notamment dans sa région d’origine, car il était très respecté. Un peu comme si nous avions perdu notre David Bowie à nous…

Je me souviendrai en tout cas toute ma vie de les avoir vus en concert, de très chouettes types à la musique entrainante et au bon vieux rock.

L’Union fait la force, il parait.

😉


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