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Magnum P.I. (Saison 1, épisodes 3 à 5) : Higgins, nous avons un problème

Publié le 25 octobre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Dans la dynamique que Magnum P.I créée, la série prend de plus en plus exemple sur Hawaii Five 0. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais cette série n’a pas du tout les mêmes héros charismatique que l’autre série de CBS. Dans « The Woman Who Never Died », la série démontre encore une fois que les femmes ont le pouvoir dans cette série. Mais Magnum sait très bien avoir le dernier mot, tout cela pour rappeler que c’est lui le héros de cette série. Magnum n’a pas besoin de pousser bien loin pour que Higgins l’aide sur l’affaire de la semaine, sans parler du fait que Higgins est de toute façon ma raison de regarder cette série actuellement. La relation entre les deux personnages continue de faire ses preuves ici, même si dans l’épisode suivant, elle se fait un peu moins protubérante. Magnum sait surtout que Higgins a besoin d’action dans sa vie, donc c’est pour ça qu’elle ne va jamais dire non à une affaire. Cette dynamique différente des autres séries permet aussi d’apporter un peu de fraîcheur, sans pour autant nous délivrer des cas de la semaine particulièrement originaux. La série prend aussi le temps de développer leur relation personnelle en dehors du terrain, ce qui permet d’aller dans d’autres directions et de nous surprendre d’une façon ou d’une autre.

La petite partie de golf est donc une sorte d’occasion de faire du team building, même si ce n’est pas non plus très surprenant. Disons que le problème de Magnum P.I est que la série se prend tellement peu la tête qu’elle en devient par moment trop simpliste. Côté affaire, rien de surprenant non plus étant donné que la résolution se veut ultra simpliste. Le seul truc que j’ai apprécié malgré tout c’est le fait que la série tente au moins d’être un brin plus funky que d’autres et c’est un avantage. Avec des scènes d’action comme dans Hawaii Five 0 et un brin d’humour, c’est la petite série qui fait la transition des comédies de CBS vers Bull, la série judiciaire avec Michael Weatherly diffusée juste après celle-ci. Dans « Six Paintings, One Frame », encore une fois la série tente de faire évoluer les choses mais je dirais surtout que cet épisode est le meilleur que l’on ait vu depuis un bout de temps. Magnum fait son meilleur James Bond dans cet épisode et tout ça m’amuse. C’est ce genre d’affaires que j’ai envie de voir plus souvent dans la série sans pour autant que cela ne soit répétitif.

Ce serait dommage d’en faire des tonnes et de se prendre les pieds dans le tapis. Mais cela fait plaisir aussi de voir que Magnum P.I est capable de s’améliorer en proposant des cas un brin plus originaux que l’on aurait pu l’imaginer au départ. On sait que Magnum n’est pas un voleur ou un tueur, mais les circonstances dans cet épisode vont le transformer en suspect, ce qui rend le jeu un peu plus distrayant que les trois premiers épisodes de la saison. Si certains retournement de situation sont un brin prévisibles et que l’on sait d’avance comment tout cela va se terminer, le jeu en valait la chandelle. Sans parler de Higgins qui elle aussi a sa petite place dans la série et la dynamique entre elle et Magnum ne fait que se renforcer. Elle a un certain respect pour Magnum même si par moment on pourrait supposer le contraire. J’aime bien ce qui se construit même si j’imagine qu’à un moment ou à un autre, une romance peut naître et cela pourrait alors casser cette « bromance » originale. Finalement, « Sudden Death » va donner de la place à TC et Magnum alors qu’il y a quelques problèmes dans leurs relations quand ils n’ont pu se mètre d’accord sur la culpabilité ou non de Hani.

Tout cela fonctionne encore une fois de façon assez prévisible, ce qui n’est pas toujours ce que je préfère non plus dans Magnum P.I. Mais c’est une série qui a énormément de mal à devenir très originale quand elle se retrouve avec des situations comme celle-ci. On sait qu’il ne peut rien arriver à Magnum de trop grave car c’est le héros de la série (en dehors probablement d’un season finale). Mais Magnum n’aime pas suivre les règles, ce qui peut poser quelques problèmes dans sa relation avec les forces de l’ordre et rend le spectacle toujours plus efficace. Finalement, Magnum P.I continue de proposer de bonnes idées ici et là et cela fonctionne suffisamment pour que l’on n’ait pas trop de questions à se poser. C’est du divertissement confortable, donc on ne va pas se demander trop de choses différentes à une série qui n’est à mon sens pas capable de les produire.

Note : 5.5/10. En bref, une salve d’épisode tout juste correcte malgré quelques bonnes idées et une relation toujours au poil avec Higgins.


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