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Pour empêcher la guerre l’Iran allume un contre-feu.

Publié le 09 juillet 2008 par Drzz
  
Pour empêcher la guerre, ou la retarder, l’Iran allume un contre-feu régional grâce au terrorisme.
 
Afghanistan, Irak, Turquie, Soudan, Golfe... Les terrains de confrontation sont nombreux et Téhéran a l’embarras du choix.
09-09-08 - Khaled Asmar - Beyrouth - Mediarabeinfo (MAI).   
  
  
Pour empêcher la guerre l’Iran allume un contre-feu.
  
  
  
Au moment où les Gardiens de la Révolution organisaient d’importantes manœuvres maritimes et terrestres en Iran, pour prouver leurs capacités à riposter contre toute attaque israélienne ou américaine, la région connaît une flambée de violence tous azimuts. L’Iran en serait l’organisateur dans un double objectif. Parallèlement à la montée de la tension entre la communauté internationale et l’Iran dans le dossier nucléaire, tension marquée ces derniers jours par les manœuvres américaines dans le Golfe, suivies d’exercices iraniens et de tirs de missiles de longue portée, les opérations terroristes se sont multipliées dans la région, notamment dans les pays où la République islamique possède de l’influence, directement par les antennes locales du Hezbollah, ou indirectement par Al-Qaïda dont les dirigeants sont hébergés en Iran et exploités par ses Services. Ainsi, au Soudan, une attaque contre les forces africaines stationnées au Darfour a fait ce mercredi cinq morts et une quinzaine de disparus ; en Turquie, une fusillade visant le consulat américain a fait six morts ; en Irak, les attentats se succèdent avec leurs lots de victimes. Le dernier en date vient de frapper Mossoul, ce mercredi, faisant sept morts et une vingtaine de blessés...
  
  
  
Pour empêcher la guerre l’Iran allume un contre-feu.
  
  
  
Vue sous cet angle, l’attaque qui a visé l’ambassade d’Inde à Kaboul, faisant 41 morts et 140 blessés, pourrait avoir été fomentée par Téhéran, d’autant plus que l’Afghanistan l’a attribuée aux Services d’un pays voisin. Après le démenti du Pakistan, l’Iran reste le principal suspect. Il s’agit d’une démonstration de force réalisée par les Iraniens pour prouver leurs capacités de nuisance en cas d’attaque contre leurs sites nucléaires. Ils avaient promis de brûler Tel-Aviv, de détruire la flotte américaine dans le Golfe et de s’en prendre aux intérêts américains dans la région. A travers le terrorisme en Irak, en Afghanistan, en Turquie, au Soudan et dans d’autres pays et monarchies du Golfe, ainsi qu’à Gaza et en Egypte, au Liban et bien au-delà, Téhéran cherche à déstabiliser ses adversaires régionaux et à dissuader Washington et Tel-Aviv de s’aventurer dans un conflit armé. Les Iraniens rappellent aussi que leur bras est long, et qu’il est capable de déstabiliser l’ensemble de la planète. Le président syrien, Bachar Al-Assad, l’avait promis lui aussi à Ban Ki-Moon.
  
  
  
Pour empêcher la guerre l’Iran allume un contre-feu.
  
  
  
Aujourd’hui, réhabilité par la France, Assad délègue sa sale mission à Mahmoud Ahmadinedjad. Assad aura donc tout le loisir et le plaisir de se consacrer à « caresser » la France et à l’endormir, pour mieux la berner. Il pousse son machiavélisme à son comble et projette de nommer à Paris son futur ambassadeur à Paris en la personne de Haïtham Staïhi, membre du commandement du Baas syrien [En outre, la France aurait accordé 75 visas à la délégation syrienne qui doit accompagner le Président Assad au sommet de l’UPM, le 13 juillet. Parmi les dirigeants syriens qui « honoreront » la France, le 14 juillet, figure notamment le beau-frère Assef Chawkate. Son épouse (sœur du Président) Bouchra Al-Assad serait déjà à Paris depuis trois jours. Elle s’affaire à mettre à jour sa garde-robe, profitant des soldes parisiens, ont ironisé des sites syriens]. Cette évolution était prévisible. Les stratèges syriens l’avaient planifiée et dévoilée à travers l’interview de Bachar Al-Assad à « France 2 », en mars 2007.
  
  
  
  

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