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Critiques Séries : Doctor Who (2005). Saison 11. Episode 4.

Publié le 29 octobre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who (2005) // Saison 11. Episode 4. Arachnids in the UK.


Après l’aventure spatiale et une aventure historique, Doctor Who retourne à Sheffield au présent et cette fois-ci, Doctor Who décide de nous offrir un épisode qui a tout de l’aventure d’Halloween avec une invasion d’araignées. Que la Terre soit envahie est une intrigue classique pour Doctor Who mais l’on ressent que le style est ici totalement différent de ce que l’on a pu voir par le passé. La série renoue avec le côté horrifique que la série peut avoir par moment et ce de façon plutôt efficace. Sans parler du fait que je déteste les araignées donc forcément, l’épisode a eu son petit effet sur moi. Il y a de quoi nous donner envie de sursauter au fond de notre canapé et c’est pile poil ce qu’il me faut en cette période. La série ajoute à cela une sorte de critique de Donald Trump au travers du personnage incarné par Chris Noth (Sex and the City). Mais la série joue donc bien plus qu’une histoire d’invasion d’araignées. Car le vrai monstre de l’épisode est justement cette inspiration Trump-esque en le personnage de Jack Robertson. Pour autant, l’épisode indique bien que Jack n’est pas Donald mais peu importe. Car Trump existe bel et bien dans l’univers de Doctor Who et Robertson est un businessman dans le monde des hôtels qui a envie de lancer sa propre campagne présidentielle pour les élections de 2020.

L’épisode est assez intelligent dans sa façon de dépeindre l’horreur mais perd parfois un peu de son sous-texte sur la politique américaine (encore un moyen d’américaniser la série et ce de façon plutôt efficace). La chose la plus intéressante est probablement le fait que Robertson n’est jamais puni pour son côté vilain. C’est justement ça qui est intéressant dans cet épisode car la morale de l’histoire n’est pas totalement achevée. Le manque de résolution dans cette histoire est donc la grande faiblesse de l’épisode alors que l’on ne pouvait pas enlever à Steven Moffat de créer des intrigues horrifiques particulièrement efficaces avec une morale intelligemment menée. Sans parler que Doctor Who était souvent plus destinée à un public familial alors que cette année, elle semble un peu plus axée sur les adultes. Ce n’est pas une aventure de Doctor Who comme l’on a pu connaître par le passé, mais une aventure totalement différente. Avec des éléments d’atmosphères sympathiques et quelques moments comiques, Doctor Who s’en sort assez bien pour un truc qui permet une fois de plus de jouer avec la dynamique personnage que la série tente d’installer depuis quatre épisodes maintenant. Mais j’en attends encore un peu plus…

Note : 6/10. En bref, pas le meilleur Doctor Who mais plein de bonnes idées malgré tout.


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