Critique Ciné : Chair de Poule 2, les fantômes d'Halloween (2018)

Chair de Poule 2, les fantômes d’Halloween // De Ari Sandel. Avec Jeremy Ray Taylor, Madison Iseman et Caleel Harris.

Outre Jack Black qui reprend son personnage de RJ Stine, l’écrivain de Chair de Poule, on est ici face à de nouveaux personnages pour une aventure complètement différente. C’est avec un réalisateur inconnu que l’on plonge une nouvelle fois dans les aventures de ces livres fantastiques qui ont rythmé mon enfance. L’histoire de ce second volet de Chair de Poule au cinéma est attendue, voire un brin trop convenue par moment, mais réserve tout de même quelques bonnes surprises, notamment grâce à Slappy, la marionnette de ventriloque qui mène la danse. C’est un film pour petits et grands avec de la fantaisie en veux-tu en voilà, quelques répliques assez cocasses (et parfois un brin trop enfantines à mon goût) mais le film souffre de sa mécanique. La mécanique est celle des livres aussi et n’est pas toujours aussi séduisante que prévue. Le film manque peut-être un peu de magie aussi alors que c’est justement ce que l’on peut venir chercher mais quelques bonnes répliques viennent à certains moments sauver l’esprit d’Halloween que tente de véhiculer ce second volet. C’est un peu comme prendre le train fantôme dans une fête foraine et s’amuser à se faire peur comme on peut.

Sonny Quinn et son meilleur ami au collège, Sam, se font un peu d’argent en récupérant les objets dont les gens ne veulent plus. C’est ainsi qu’ils vont découvrir Slappy, une étrange marionnette de ventriloque tout droit sortie d’un livre Chair de poule jamais publié…
Slappy a très envie de faire partie de la famille Quinn auprès de Sonny, sa sœur Sarah et leur mère Kathy, mais ses exploits malfaisants vont beaucoup trop loin. Les enfants réalisent vite qu’ils doivent à tout prix arrêter ce pantin diabolique. Slappy décide alors de se fabriquer la famille dont il rêve… en enlevant madame Quinn et en ramenant à la vie tous ses horribles complices d’Halloween.

Le jeune casting n’est pas toujours très bon, mais disons que l’on ne vient pas voir un chez d’oeuvre. Il y a du divertissement pur et dur qui parvient à nous faire passer un agréable moment, sans parler de cette référence amusante à Ça de la part de RJ Stine qui laisse supposer que l’histoire du ballon rouge était son idée et pas celle de Stephen King. C’est l’un des rares trucs qui m’ait réellement marqué et le fait que le film se conclut de façon différente du premier. Achevé sur un joli cliffangher, Chair de Poule 2 peut donner de nouvelles aventures au cinéma à Slappy et son créateur. C’est un film qui se regarde sans trop de déplaisir mais qu’il ne faut pas nécessairement courir aller voir non plus. C’est le problème des films de ce genre là, ils ne cherchent pas nécessairement à aller plus loin que le bout de leur nez et c’est ce qu’il y a de plus problématique à mon goût. Finalement, Chair de Poule 2 est un divertissement plus pour enfants et ados qu’adultes, ce qui pourra en décevoir plus d’un mais toutes les créatures d’Halloween qui prennent vie c’est suffisamment sympathique pour nous permettre de ne pas trop réfléchir. Sans parler de ces bonbons nounours qui prennent vie c’est choupinou.

Note : 5/10. En bref, un divertissement qui ne cherche pas à être plus que ça. Sympathique mais pas brillant