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Behemoth – I Love You At Your Darkest

Par Darkstein
Behemoth – I Love You At Your Darkest

Il aura fallu quatre ans à Nergal pour sortir le successeur du grandiose The Satanist. Quatre ans pendant lesquels il aura ouvert son salon de barbier en Pologne, joué dans The Curse of Valburga, une comédie noire aux côtés notamment de Niklas Kvarforth (Shining). Verdict ? L’œuvre est à l’image de sa grande soeur, un petit bijou de blackened death metal.

Alors, oui, bon, le côté « Les catholiques sont des hypocrites et je rejette en masse le dogme » prête à sourire, mais on n’est pas là pour entrer dans le débat idéologique, ni pour enfiler des perles. Entre « Solve » et « Coagvla » (pour la petite anecdote, cette formule était utilisée en alchimie pour désigner le principe de dissolutions / évaporations successives afin d’éliminer les impuretés, et au sens plus ésotérique, la déstructuration / la purification de l’esprit), « Wolves ov Siberia » nous mène au vif du sujet avec son côté martial.

« God = dog », aux abords plus softs, est aussi plus diversifié dans sa rythmique et reprend le choeur enfantin de l’intro « Solve » : « I shall not forgive ». « Ecclesia Diabolica Catholica » a un côté plus sombre (oui, c’est possible) qui se permet même un final en arpège qui réchauffe un peu l’ambiance. « Bartzabel », en hommage au dieu Mars paraît plus proche d’un psaume que d’un single.

On enchaîne avec « If Crucifixion Was Not Enough… » et « Angelvs XIII » qui nous met bien les nerfs. « Sabbath Mater » fige l’ambiance dans le gros tube « horns up », quand « Havohej Pantocrator », le plus long morceau de l’album, pourrait passer pour du Moonspell,

« Rom 5:8 » semble reprendre le riff de son prédécesseur, tiens, oui ? Mais avec une rythmique un peu différente.

Et pour clore l’album, « We Are the Next 1000 Years » pourrait être l’hymne de l’album ; et « Coagvla » (oui, il aime bien remplacer les « u » par des « v ») clôt sur un instrumental épique cet album qui aura quand même du mal à faire de l’ombre à son prédécesseur.

Alors, oui, la recette est plus ou moins la même (du gros riff, du growl, des choeurs sataniques) que le précédent album, peut être un peu plus rentre dedans, mais c’est diablement (ah ah) efficace !) Et ça mérite d’être vu en live ça madame !


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