Sous la paranoïaque purge, tout ceux qui étaient suspectés d'être des éléments anti-soviétique étaient exécutés ou envoyés dans des camps de concentration, où certains mourraient de faim, de fatigue, de maladies, ou de tout ça en même temps. Staline se moquait si ces gens étaient en faveur de sa cause ou non, si ils étaient coupables ou innocents. Ils prétendaient que la mort d'innocents était un sacrifice nécessaire afin de se rapprocher des vrais ennemis. Chaque communiste était un potentiel ennemi et parce qu'il est difficile de démasquer l'ennemi, si on tuait seulement 5% d'entre eux, les vrais ennemis, le but est déjà atteint, professait-il.
Les cibles étaient principalement les figures d'autorité nées ailleurs qu'en Union Soviétique, ceux qui avaient été ou étaient encore affiliés à un différent parti politique non communiste, et les riches fermiers qui s'étaient fait retirer leurs terres pendant la Révolution Bolchévique.
L'extrême paranoïa de Staline, jumelée à la demande du parti de rendre plus pure la nation, l'a mené a éliminer d'innombrable citoyens soviétiques.
Le meurtre du loyal Sergey Kirov, en décembre 1934, qui devenait trop populaire aux yeux de Staline, est souvent regardé comme le début de l'idée de la grande purge. Staline a ensuite été efficace en accusant des centaines d'adversaires politiques pour le meurtre qu'il avait lui-même commandé, et a ainsi purgé des centaines d'autres têtes. Dissidentes de toute manière.
Staline a ensuite tourné son attention sur l'Armée Rouge. Devenant convaincu qu'on complotait contre lui. Il a fait exécuter 7% de leurs éléments, incluant 3 des 5 généraux, 13 des 15 commandants d'armée, 8 des 9 amiraux et 154 des 186 commandants de divisions.
Dans les dernières phases de la purge, Staline a fait éliminer les membres seniors du NKVD, le service secret de police soviétique, qui opérait les purges sous sa gouverne, et qui en savait trop selon Staline. Ils pouvait peut-être se servir de ces infos contre lui un jour. Staline a mis Lavrenti Beria à la tête du NKVD, et a fait accuser les anciens dirigeants de crimes contre des innocents (crimes qu'il leur ordonnait, mais bon... fascisme oblige).
À la fin de la purge, à peu près un tiers du parti communiste, qui comptait 3 millions de membres, avaient été éliminés. Mais il reste très dur de faire confirmer des chiffres crédibles de cette partie du monde.
Du crédible tout court.
Mais on s'entend sur un régime de terreur paranoïde de sa part, sans contredit.
Donald Trump est un croche. Il n'y a aucun, mais absolument aucun doute là-dessus. Quiconque pense le contraire est un poisson baignant dans un océan d'ignorance.
Il n'aime pas ceux qui ne leur sont pas serviles. Quand il a demandé à James Comey, alors chef du FBI, donc quelqu'un qui avait le pouvoir d'enquêter sur lui et de le coincer sur des irrégularités, si il lui était loyal, Comey a hésité. Sa fonction exige qu'il soit d'abord entièrement loyal à la nation. C'est la nature de son poste. Si le président fait des choses contraires au bien de la nation, il est de son devoir de le punir là-dessus.
Comme Dong se sait croche. Il n'a pas voulu de cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête et à mis à la porte, sans prétexte concret, James Comey.
Il avait nommé Jeff Sessions comme procureur général des États-Unis. Sessions était donc le plus haut représentant de la loi au pays. Dans le dossier de l'ingérence Russe, Jeff Sessions, qui en sait beaucoup, a choisi de se récuser. Ce qui veut dire qu'il s'est offert le droit de refuser d'être accepté comme témoin, arbitre, juge, dans le dossier puisqu'il se trouverait en absolu conflit d'intérêt, étant alors la loi aux États-Unis. Et la loi face à la loi...ça pue.
Ça a lourdement été accueilli par Donald Trump et son équipe qui, justement, s'attendaient à être défendus par le plus haut représentant de la loi, mais aussi qui s'attendaient à ce que Sessions tienne la laisse de l'incorruptible enquêteur Robert Mueller, dans le dossier de l'ingérence russe.
Depuis que Sessions s'est récusé, Trump l'a attaqué des dizaines et des dizaines de fois sur Twitter. Il en a fait un régulier punching bag. Son propre procureur général. Son équipe, à Trump, travaille aussi extrêmement fort afin de corrompre ou de salir Robert Mueller, un homme droit et juste, et ainsi offrir un prétexte pour le limoger. Mueller est impeccable. Et ça use les sales.
Quand Trump a passé les élections de mi-mandat, il a aussitôt limogé
Il a presqu'aussi vite congédié un journaliste simplement parce qu'il est de CNN, une station de nouvelles qui le coince trop souvent dans ses incohérences.
Cette année marque donc la naissance de nouvelles purges, aux États-Unis, où les morts sont la vérité et la justice pure et simple.
CNN poursuit en justice la Maison Blanche pour cet ABC de la censure.
Funny wind blowing in the U.S.