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Allocation mensuelle d’actifs

Publié le 01 décembre 2018 par Chroom

La mise à jour du tableau récapitulatif de l'allocation mensuelle d'actifs est disponible ici.

C'est le statu quo quasi parfait avec le mois dernier. Les signaux sont tous au rouge, à part sur l'immobilier qui est une allocation permanente. La part de cash cible baisse un peu, à 38%, du fait que la tendance sur les actions japonaises est très légèrement moins baissière que le mois dernier (mais elle demeure néanmoins bien orienté négativement).

Au risque de me répéter, tout cela ne présage rien de bon. Jusqu'ici les actions américaines et suisses tiennent le coup, malgré des valorisations très élevées. Néanmoins, le jour où le marché US va vraiment se péter la gueule (et pas juste une petite correction comme on eu le droit à deux reprises cette année), l'ensemble des actions de la planète risque de dévisser.

Je dis que cela ne présage rien de bon, mais d'un autre côté, un peu égoïstement c'est vrai, je m'en réjouis. Je n'attends même que ça depuis plusieurs mois. Depuis l'année passée j'ai en effet réorienté mes positions vers des titres moins exposés et moins onéreux, mais toujours de qualité. Depuis cette année j'ai aussi augmenté notablement ma proportion de cash. Pendant ce temps le marché US a néanmoins continué à progresser, malgré des cours déconnectés de la réalité.

Conséquence de tout cela, malgré un bon début d'année, je me retrouve avec une performance moins bonne que le S&P 500. Cela me rappelle un phénomène qu'on avait déjà connu à la fin du siècle dernier, juste avant l'explosion de la bulle Internet. Les titres bon marché de qualité faisaient du surplace ou baissaient, tandis que les startups du web, qui n'avaient jamais réalisé de bénéfice, grimpaient jusqu'au firmament. Je me console en me disant que même si je fais moins bien que le S&P 500, je suis tout près du Swiss Performance Index et bien meilleur que la plupart des autres indices européens et mondiaux.

Je me dis surtout qu'en cas de crash, ce seraient les titres onéreux qui en pâtiraient le plus, et surtout plus longtemps. Au contraire, les rares titres qui s'échangent actuellement à prix corrects toussoteraient certes un peu au début, mais prendraient rapidement leur envol après l'orage. De plus, avec une part de cash de 44% (supérieure même à mon allocation cible visée), j'ai vraiment de quoi faire pour partir à la chasse aux bonnes aubaines lorsque le temps des soldes sera arrivé.

Je reviendrai sur ces aspects lorsque je rédigerai mon bilan 2018 dans un mois. Peut-être que d'ici là les choses auront déjà bougé, même si le temps des fêtes n'est généralement guère propice aux grands mouvements boursiers.


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