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#thelancet #CarcinomeÀCellulesSquameuses #Pembrolizumab Pembrolizumab versus methotrexate, docetaxel, ou cetuximab pour le traitement du carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou (KEYNOTE-040) : une étude de phase 3 randomisée, en ouvert

Publié le 03 décembre 2018 par Tartempion77 @NZarjevski

#thelancet #CarcinomeÀCellulesSquameuses #Pembrolizumab Pembrolizumab versus methotrexate, docetaxel, ou cetuximab pour le traitement du carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou (KEYNOTE-040) : une étude de phase 3 randomisée, en ouvert

Carcinome à cellules squameuses (National Cancer Institute, 1985)
Source : https://he.m.wikipedia.org/wiki/%D7%A7%D7%95%D7%91%D7%A5:Squamous_Cell_Carcinoma1.jpg


Il existe quelques options de traitement efficace pour des patients atteints de carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou. Le pembrolizumab a montré une activité antitumorale accompagnée d’une toxicité gérable dans des essais de phase précoce. Notre but était de comparer l’efficacité et l’innocuité du pembrolizumab versus traitement habituel pour le traitement du carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou.
Nous avons effectué un essai randomisé en ouvert de phase 3 dans 97 centres médicaux situés dans 20 pays. Des patients, atteints de carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, ayant progressé au cours ou à la suite de l’administration d’un traitement à base de platine d’une maladie récidivante ou métastatique (ou les deux), ou dont la maladie avait récidivé ou progressé dans les 3-6 mois suivant un traitement multimodal contenant du platine pour administration lors d’une pathologie localement avancée, étaient répartis au hasard (1:1) par blocs de quatre à l’aide d’un système de réponse vocale interactif et d’un système de page internet de réponse intégrée, pour recevoir le pembrolizumab 200 mg par voie intraveineuse toutes le 3 semaines ou un traitement à base de méthotrexate, docetaxel, ou cetuximab à des doses standard, au choix de l’investigateur (groupe traitement habituel). Le critère principal de l’étude était la survie globale dans la population en intention de traiter. L’innocuité était analysée dans la population traitée per protocole. (…) Le recrutement de patients pour cet essai est maintenant clos.
Entre le 24 décembre 2014 et le 13 mai 2016, la répartition au hasard des patients s’est effectuée comme suit : 247 patients ont rejoint le groupe pembrolizumab et 248 patients ont rejoint le groupe traitement habituel. Au 15 mai 2017, 181 (73%) des 247 patients du groupe pembrolizumab et 207 (83%) du groupe traitement habituel étaient décédés. La médiane de survie globale dans la population en intention de traiter était de 8.4 mois (Intervalle de Confiance [IC] 95% 6.4 – 9.4) sous pembrolizumab et de 6.9 mois (5.9-8.0) sous traitement habituel (hazard ratio 0.80, 0.65-0.98, valeur nominale de p=0.0161). Il y eut moins de patients recevant le traitement pembrolizumab présentant des événements indésirables de grade 3 ou plus liés aux traitements que de patients du groupe traitement habituel présentant des événements indésirables de même catégorie, liés aux traitements (33 [13%] sur 246 versus 85 [36%] sur 234) L’événement indésirable lié aux traitements le plus communément relevé était hypothyroïdisme chez les patients sous pembrolizumab (chez 33 [13%] patients) et fatigue chez les patients sous traitement habituel (chez 43 d’entre eux [18%]). Le décès lié aux traitements est survenu chez quatre patients traités avec le pembrolizumab (de cause non définie, de perforation du colon, d’une progression néoplasique maligne, et d’un syndrome de Stevens-Johnson) et chez deux patients recevant le traitement habituel (progression néoplasique maligne et pneumonie).
La prolongation de la survie globale significative sur le plan clinique ainsi qu’un profil d’innocuité favorable du pembrolizumab chez les patients atteints de carcinome à cellules squameuses métastatique de la tête et du cou soutiennent la poursuite des essais cliniques d’évaluation du pembrolizumab comme monothérapie et comme élément intégré d’une thérapie combinée, à des stades plus précoces de la maladie. Prof Ezra EW Cohen, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 30 novembre 2018
Financement : Merck Sharp & Dohme, filiale de Merck & Co
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

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