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L’histoire vraie des "crapauds fous"

Publié le 20 décembre 2018 par Podcastjournal @Podcast_Journal
AGENDA: proposition et recherche d'évènements La pièce "Les crapauds fous" démarre dans le New-York des années 1990. Une jeune étudiante rend visite à un médecin retraité, Stanislaw, pour en savoir plus sur la vie de son grand-père, Eugène, pendant la Seconde Guerre mondiale. La pièce va alors osciller entre deux époques et plonger les spectateurs tour à tour au milieu du village polonais de Rozwadow pendant la Seconde Guerre mondiale et aux États-Unis aux côtés de Stanislaw, désormais âgé. Inspirée de faits réels, la pièce raconte donc l’histoire de deux jeunes médecins et amis polonais qui sauvèrent des milliers d’hommes de la déportation durant le dernier conflit mondial en organisant une vaste supercherie.

Racontée à travers les souvenirs du vieil homme, l’histoire prend un tour plus personnel, plus drôle aussi. A partir d’une histoire d’autant plus dramatique qu’on la sait vraie, on se retrouve pourtant plongé dans des situations souvent amusantes, parfois émouvantes et l’on observe ce calvaire subi par nos anciens avec un œil différent. On craint avec eux l’arrivée des nazis, on retient notre souffle lorsqu’ils risquent d’être démasqués mais on rit également de leurs réflexions.

Mélody Mourey, diplômée de Sciences Po Aix et licenciée de psychologie, a également suivi des cours d’Art dramatique. "Les crapauds fous" est sa deuxième pièce, après avoir écrit "Terminus" en 2016. C’est lors de son travail de journaliste pour la revue de culture générale "L’éléphant" qu’elle découvre l’histoire incroyable de ces deux médecins polonais. Elle se lance alors dans l’écriture de cette pièce et réunit autour d’elle une troupe de comédiens dont le plaisir à incarner leurs personnages est communicatif. Ils sont une quinzaine à jouer en alternance, dont Gaël Cottat et Charlie Fargialla, dans le rôle des deux jeunes médecins qui leur va comme un gant.

Certains y jouent plusieurs rôles, passant de celui d’un villageois polonais craignant de partir dans un camp de travail à celui d’un Hitler dont il est facile de se moquer. Le passage d’une époque à l’autre se fait avec des changements rapides de décor, et les personnages des années 1990 qui observent les faits en viennent à interagir avec ceux des années 1940. Une approche différente de la guerre et de ses atrocités pour retrouver un peu d’humanité. En bref, n’y allez pas, courez-y! La pièce est jouée au 14 bis rue Sainte-Isaure dans le 18e arrondissement de Paris. Les représentations ont lieu du mardi au samedi à 21h et le dimanche à 15h, et la dernière est prévue le 27 janvier 2019. Le prix est de 36 euros et le placement est libre. Des tarifs spéciaux existent pour les moins de 26 ans (10 euros) et pour les habitants du 18e (18 euros, les mardis, mercredis et jeudis sous réserve de disponibilités). Toutes les informations peuvent être retrouvées sur le site internet du théâtre

Aujourd'hui 28e jour du signe astrologique du Sagittaire. Selon le dicton, "au vingt de Noël, les jours rallongent d'un pas d'hirondelle". Sont nés notamment ce jour: le roi Jean III, le peintre Nicolas-Toussaint Charlet, l'industriel Harvey Firestone, le chimiste Jaroslav Heyrovsky, le musicien Alan Parsons, le mannequin Lucy Pinder. Journée internationale de la solidarité humaine. Pas de journée nationale. En France bonne fête aux Jacob et Zéphyrin!

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