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Critiques Séries : Deadly Class. Saison 1. Pilot.

Publié le 24 janvier 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Deadly Class // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Syfy continue de développer son offre et Deadly Class a un potentiel particulièrement intéressant. Disons que l’époque et le sujet peuvent donner un truc fascinant, un objet de culte comme bien d’autres séries de la chaîne ont pu le faire auparavant. Créée par Miles Orion Feldsott (Beats, American Koko) et Rick Remender (Dead Spce, The Last Days of American Crime), la série nous plonge alors dans une série punk, délirante où tout semble permis. A certains moments, dans la violence gratuite que Deadly Class propose, j’ai pensé à Happy Tree Friends, cette petite série animée qui a marqué mon enfance où le gore était le maître mot. La série nous plonge alors dans l’Amérique de Reagan avec des adolescents élevés par des contes de vengeance et d’assassins. Produite par les frères Russo (dont on sent la patte à certains moments), la série est une sorte de rébellion 80s qui pourrait facilement être mise en parallèle avec l’Amérique actuelle de Trump. Deadly Class est aussi clairement influencée par Quentin Tarantino ou encore Park Chan-wook sur bien des points et je dois avouer que le mélange est assez savoureux pour donner envie de revenir. Ce premier épisode ne brille pas pour autant, laissant par moment ses personnages un peu trop en roue libre mais c’est fun et c’est justement ce dont j’avais besoin.

À la fin des années 1980, Marcus Lopez, un jeune orphelin SDF, est admis au sein d'une mystérieuse école privée qui accueille la progéniture des criminels les plus dangereux de la planète. Dans cet établissement, les adolescents se voient enseigner l'art du meurtre, du combat ou toutes autres pratiques indispensables pour devenir le parfait criminel.

La série se repose aussi sur tout un tas d’éléments classiques du teen-drama : la cafétéria du lycée, les profs pas toujours très sympas, un triangle amoureux, etc. Mais aussi le bullying, qui reste un élément dramatique important et qui permet de forger le caractère de Marcus Lopez, notre jeune orphelin SDF qui est admis dans cette mystérieuse école des assassins. Comme tous les teen-dramas, Deadly Class est là pour donner le pouvoir aux gens sans pouvoirs. Quand on est adolescent, on a tellement de choses à dire sur la vie et l’état du monde, mais personne ne veut écouler. L’idée de partir d’ados rebelles est une idée intéressante qui fonctionne de façon intelligente. Toute la narration de Deadly Class est suffisamment intéressante pour nous donner envie de voir l’épisode suivant, mais l’intrigue avance de façon tellement rapide que les personnages n’ont pas vraiment le temps de respirer. Ils deviennent alors des archétypes que la série ne développe pas suffisamment dans ce premier épisode. J’espère que les épisodes suivants vont permettre de changer un peu la donne mais il y a de bonnes idées et je pense que Deadly Class peut faire partie des meilleures séries de la saison si elle s’en donne la peine.

Note : 6.5/10. En bref, un épisode assez solide dans son ensemble.


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