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God Of War premier du nom, le début de la boucherie de Kratos !

Publié le 27 janvier 2019 par Desmondagreen @DesmondGreen6

Nouvel article sur ma section rétro-gaming, en gros, je rattrape les jeux de PS3 que je n'ai pas pu faire à l'époque :p Aujourd'hui je vais vous parler de God Of War premier du nom 😉

Petite vidéo introductive 🙂

Le style beat'em all est très répandu dans l'univers des consoles, mais bien souvent on s'ennuie, trop répétitif, trop difficile, la jouabilité n'est pas assez instinctive, et les défauts peuvent être nombreux. Toutefois, God Of War marque les esprits en 2005 (ça fait mal ! c'est plus tout jeune lol) sur PS2 en offrant un univers mythologique et avec un anti-héros spartiate damné qui porte le doux nom de Kratos !

God of War est une référence pour de nombreuses raisons et encore aujourd'hui il vaut le détour. Sorti en 2005 (14 ans déjà :p), il a bien vieilli. Pour l'époque c'est vraiment magnifique et cela ne pique pas du tout les yeux même après plus de dix ans. Les graphismes restent encore tout à fait de qualités et agréables. L'étape de départ sur les bateaux lors de la tempête, la cité d'Athènes ou encore le temple de Pandore et même le désert que l'on traverse, les différents environnements sont vraiment beaux et on en prend plein les mirettes. Les décors sont maîtrisés et font très mythologie grec. God Of War offre un très bel esthétique. Les personnages secondaires sont peut-être les éléments les plus moches. Ils sont cubiques, avec les raccords de membres loupés. Je trouve que c'est à ce niveau là où ça a le plus mal vieillit. Kratos reste le mieux réalisé, et de loin, comparé aux autres personnages qui font très marionnettes mal faites et désarticulées.

On se retrouve à parcourir ces décors dignes d'un film avec une aisance troublante. La jouabilité est ultra instinctive. On comprend tout facilement et on se retrouve très rarement bloqué. La caméra suit l'action de manière claire, même si des fois on aimerait un peu la faire bouger soit même, cela ne gêne pas et on déambule dans le monde de Kratos avec plaisir. Les travellings et les mouvements de caméra sont très cinématographiques. On saute de plateforme en plateforme sans problème tout en enchaînant les coups s'il le faut. De plus, le jeu regorge de QTE où il faut cliquer au bon moment sur les touches. Cela donne une très bonne dynamique aux événements. Ainsi, les développeurs parviennent à insuffler une énorme puissance aux phases de combats. On pourra peut-être reprocher un manque de choix d'armes, néanmoins, la magie et les upgrades possible des quelques armes et pouvoirs sont vraiment cool et suffisent pour que le fun soit là. On gagne en techniques ce qui permet de varier les styles d'attaques. Les enchaînements se font sans problème. La jouabilité est l'une des plus simple et instinctive que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui. Un pur bonheur 🙂

Toutefois, cette facilité de jeu est à double tranchant car la durée de vie en pâtis. Très clairement, si l'on ne lambine pas on peut finir le jeu en 10h, voire moins. C'est clairement un des points faibles du jeu. Tout s'enchaîne trop vite. Il est possible de rejouer avec des niveaux de difficultés plus élevés pour allonger un peu la durée de vie :p

En rapport avec la durée de vie, parlons scénario. L'histoire est elle aussi à mes yeux un point faible du jeu. On s'attache tout de suite à Kratos qui est un anti-héros ultra classe, qui enchaîne les attaques comme un as et avec un style de malade. Toutefois, tout se repose sur le personnage. L'histoire est assez plate. Le passé de Kratos est intéressant, le pourquoi de sa malédiction, sa vengeance envers Arès, sa quête de pouvoir pour parvenir à se faire justice, mais tout ceci reste léger et on final on s'en moque un peu. C'est dommage. On aimerait vraiment quelque chose de fouillé, qui surprenne, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Toutefois, ce n'est pas très grave non plus. Le jeu s'enchaîne tellement bien avec un héros ultra classe que l'on en oublie en grande partie le scénario faiblard.

A noter tout de même que le jeu regorge de violence. Kratos tue ses ennemis avec rage munis de ses lames liés à des chaines et peux faire un peu comme des fatalités en arrachant les bras des monstres ou autre. Il y a du sang qui gicle de partout. C'est sans limite, les développeurs se sont fait plaisir. Et on en prend tout autant à zigouiller chaque monstre qui se trouve sur notre chemin. De ce point de vue là c'est en fonction des goûts et des couleurs 😉

Niveau musique, c'est aussi très bon. On est plongé totalement dans l'ambiance avec des morceaux grandioses très bien adaptés aux scènes. Ces musiques ajoutent de la grandeur et amplifient l'aspect cinématographique de l'œuvre. La bande son est un élément clef de l'ambiance de God Of War.

Visuellement magnifique, God Of War a bien vieillit. On peut lui reprocher une durée de vie, et un scénario, assez faiblards, mais il reste très bien pensé, beau, avec une jouabilité ultra instinctive et surtout avec un héros plus que charismatique. Ce premier épisode de l'univers Gof Of War mérite un très beau 15/20.
Entre plate-forme, action, baston et un poil d'énigme, God Of War a su trouver le parfait équilibre. Une première pierre pour un univers accrocheur qui nous offre une fin qui ne donne qu'une envie, découvrir la suite des aventures de Kratos !

A (re-)découvrir de toute urgence !
Enjoy !
A bientôt,

Desmond A. G.


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